Le 21 mars, l'ONU a rejeté un appel lancé par la coalition contre les Houthis (Ansarallah) au Yémen pour que le port d'al-Hodeida soit placé sous sa surveillance, a rapporté mardi l'AFP.
La coalition a fait appel à la suite d'une attaque le vendredi 17 mars sur un bateau transportant des réfugiés somaliens au large des côtes du Yémen qui a tué 42 personnes.
"De nombreuses questions restent sans réponse sur les circonstances de cet épouvantable événement", a déclaré lundi le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
"Nous appelons toutes les parties au conflit à mener des enquêtes appropriées afin d'assurer la reddition de comptes et d'empêcher que cela ne se reproduise", a-t-il ajouté.
La Somalie a également demandé une enquête sur le raid.
S'adressant à la demande pour que le port soit placé sous la supervision de l'ONU, le porte-parole de l'ONU Farhan Haq a déclaré que les parties belligérantes au Yémen ont la responsabilité de protéger les infrastructures civiles et les civils.
"Ce ne sont pas des obligations qu'ils peuvent passer à d'autres", a-t-il dit.
Al-Hodeida, un point de transit clé pour les importations, est contrôlée par les Houthis.
Dans une déclaration du dimanche, la coalition a déclaré qu'elle n'était pas responsable de l'attaque, et a demandé que le port soit placé immédiatement sous la supervision de l'ONU".
