Le cabinet saoudien a approuvé lundi 30 janvier une taxe sur la valeur ajoutée du Fonds monétaire international qui sera imposée dans le Golfe à la suite d'une chute pétrolière, a rapporté l'AFP.
Les résidents de la région riche en énergie jouissaient depuis longtemps d'une existence libre d'impôt et fortement subventionnée, mais l'effondrement des prix du brut depuis 2014 a provoqué des coupures et une recherche de nouveaux revenus.
L'Arabie saoudite est le plus grand exportateur mondial de pétrole et la plus grande économie de la région arabe.
Il a gelé les grands projets immobiliers, réduit les salaires des ministres et imposé un gel des salaires aux fonctionnaires pour faire face au déficit budgétaire record de 97 milliards de dollars enregistré l'an dernier.
Il a également fait des réductions sans précédent aux subventions aux carburants et aux services publics.
Le royaume élargit sa base d'investissement et stimule d'autres revenus non pétroliers dans le cadre des efforts de diversification économique et vise à équilibrer son budget d'ici 2020.
Le Cabinet a décidé d'approuver l'accord unifié pour la taxe sur la valeur ajoutée, qui sera mis en œuvre dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), composé de six membres, a déclaré l'agence officielle de presse saoudienne, ajoutant qu'un décret royal a été élaboré.
Un prélèvement de 5% s'appliquera à certaines marchandises suite à un accord du CCG en juin dernier.