L'envoyé des Nations unies pour le Yémen a annoncé dimanche 27 novembre une nouvelle tentative de négociations de paix entre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi et les Houthis (Ansarallah).
Les efforts de paix d'Ismail Ould Cheikh Ahmed sont arrivés alors que des dizaines de personnes ont été tuées dans des combats le week-end, après que le dernier cessez-le-feu n'ait pas mis fin au conflit de 20 mois.
L'envoyé de l'ONU a déclaré qu'il se dirigeait vers Riyad et le Koweït pour "préparer un nouveau cycle" de négociations, alors qu'il quittait Mascate samedi après des discussions avec les Houthis et leurs alliés.
L'envoyé de l'ONU devait rencontrer Hadi "dans les deux jours" dans la ville portuaire d'Aden pour recevoir la réponse du gouvernement à ses propositions de paix, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdel Malek al-Mekhlafi.
Hadi s'est rendu à Aden samedi pour une visite surprise dans la ville qui sert de capitale temporaire au Yémen.
Un responsable yéménite a déclaré dimanche que 12 civils ont été tués lors d'une attaque aérienne de la coalition qui a frappé "à tort" deux maisons abritant des familles déplacées à al-Hodeida, ratant une position Houthi située à 300 mètres de l'endroit ciblé.
Dans le nord-ouest du Yémen, 40 soldats et 22 Houthis ont été tués depuis vendredi dans des affrontements pour le contrôle d'une route reliant la ville portuaire de Midi et Haradh.
Ailleurs, deux femmes ont été tuées dans un attentat à la bombe contre Taez, selon des responsables militaires. Des affrontements ont fait rage dans la banlieue de la ville, tuant quatre Houthis et trois soldats yéménites samedi dernier.