Les Nations Unies et d'autres pays exigent un cessez-le-feu au Yémen dans quelques jours

L'émissaire de paix de l'ONU au Yémen a rejoint dimanche 16 octobre la Grande-Bretagne et les États-Unis qui ont appelé les parties belligérantes dans le pays de déclarer un cessez-le-feu qu'ils ont dit pouvoir commencer dans quelques jours, a rapporté l'AFP.

L'envoyé de l'ONU Ismail Ould Cheikh Ahmed a rencontré le secrétaire d'Etat américain John Kerry et ses homologues de Grande-Bretagne, d'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis lors de pourparlers organisés par la Grande-Bretagne à Londres.

Il a dit qu'il avait été en contact avec le négociateur en chef des Houthis et le gouvernement du président yéménite Abd Rabbou Mansour Hadi.

Kerry a dit que lui-même, le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson et Cheikh Ahmed appellent à ce que la trêve commence "aussi rapidement que possible, ce qui signifie lundi ou mardi".

"Nous ne pouvons pas souligner assez aujourd'hui l'urgence de mettre fin à la violence au Yémen", a indiqué Kerry.

Dans une démarche clé vers une désescalade, la coalition a reconnu samedi que l'un de ses avions de combat avaient "mal ciblé" un enterrement à Sanaa sur la base "d'informations incorrectes".

La coalition a également annoncé des mesures disciplinaires et de compensation aux familles des victimes et un assouplissement du blocus aérien qu'elle impose de manière à permettre l'évacuation des blessés graves pour traitement à l'étranger.

Cela a ouvert la voie à un avion omanais d'évacuer de Sanaa plus de 100 personnes des plus grièvement blessé lors du raid aérien sur des funérailles.

La Grande-Bretagne a annoncé vendredi qu'elle présentera un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies demandant un cessez-le-feu au Yémen et la reprise des pourparlers de paix.

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