Le procureur militaire libanais a accusé trois personnes, dont deux syriens, d'avoir des liens avec « l'Etat Islamique en Irak et au Levant » (EIIL) et d'être impliqués dans les attentats-suicides d'Al-Qaa sur la frontière syrienne, a rapporté l'AFP ce vendredi15 juillet.
L'un des trois inculpés, un syrien, a été arrêté la semaine dernière lors du démantèlement d'une cellule liée à l'EIIL soupçonnée de planifier des attaques à travers le Liban, a fait savoir une source judiciaire jeudi.
Les deux autres, un syrien et un autre suspecté d'être libanais, sont toujours en fuite.
Les trois sont soupçonnés d'avoir des liens avec les deux vagues d'attentats qui avaient secoué le village d'al-Qaa le 27 juin, lorsque huit kamikazes se sont faits exploser tuant cinq personnes et blessant des dizaines.
L'acte d'accusation accuse les trois suspects « de meurtre et tentative de meurtre contre des civils, de semer la terreur et la discorde, et d'atteinte à la stabilité ».
Les chefs d'inculpation sont passibles de la peine de mort.