Le plan de sécurité en vigueur dans la région de Baalbek-Hermel, dans le nord de la vallée de la Bekaa depuis juin porte ses fruits, ont affirmé des responsables, soulignant que le spectacle de gangs armés hors-la-loi a commencé à disparaître de la région.
Au cours de l'année écoulée, la situation sécuritaire s'était dégradée dans la région, et des rapports réguliers faisaient état d'affrontements armés, d'échanges de coups de feu, de vols de voitures, de production et de trafic de drogue, et d'enlèvements contre rançon.
Le 17 juin, les forces armées libanaises ont commencé à se déployer dans la région de Baalbek-Hermel dans le cadre du nouveau plan de sécurité, qui prévoit des opérations visant les principaux auteurs recherchés pour des activités criminelles majeures.
Peu après, les forces de sécurité ont arrêté l'un des principaux chefs des réseaux de vol de voitures dans la région d'al-Qasr-Hermel.
Un mois plus tard, l'armée libanaise a lancé une opération près de la ville de Brital qui visait l'un des gangs de trafic de stupéfiants les plus connus dans la région de Baalbek-Hermel.
Huit personnes ont été abattues, dont un baron présumé du trafic de drogue, lors de l'opération du 23 juillet contre son domicile dans l'est du Liban, a indiqué l'armée.
« Une unité militaire a mené une opération contre le domicile d'Ali Zayd Ismaïl, recherché pour plusieurs accusations de trafic de stupéfiants dans la région d'al-Hamudiya-Brital » dans la vallée de la Bekaa, qui jouxte la frontière avec la Syrie, a précisé l'armée.
« Cette unité a essuyé des tirs [...] contraignant ses membres à riposter, entraînant la mort de huit hommes armés », a-t-elle précisé dans un communiqué.
L'armée a indiqué avoir arrêté 41 personnes supplémentaires, 16 Libanais et 25 Syriens, et saisi des armes et de la drogue, a indiqué le site d'informations libanais Naharnet.
Faire renaître le tourisme
En liaison avec ce plan sécuritaire, plusieurs organisations de la société civile œuvrent pour redonner à la ville de Baalbek son image d'antan.
Longtemps réputée pour son histoire et son antique citadelle romaine, Baalbek a ces derniers temps été oubliée des touristes, rebutés par la réputation criminelle de la région.
Une visite par les médias a donc été organisée le mois dernier pour transmettre une meilleure image de la ville et du climat de sécurité et de stabilité qui commence à y régner.
« La ville de Baalbek a été pendant longtemps reconnue pour sa profonde authenticité, la chaleur de ses habitants et la générosité de son accueil », a expliqué à Al-Mashareq Hussein Yaghi, le fondateur de Safe Side.
Safe Side, qui vise à restaurer la réputation de Baalbek et faciliter le retour des touristes, a organisé cette visite par les médias du 11 août « comme une initiative visant à communiquer avec les habitants de Baalbek et être à l'écoute de leurs préoccupations », a expliqué Yaghi.
« De nombreux problèmes et actes de vandalisme sont attribués à Baalbek et projettent une image [de la ville] qui est totalement différente de la réalité », a-t-il ajouté.
Cette visite avait pour but de faire connaître aux journalistes les principaux monuments emblématiques de la ville, a poursuivi Yaghi, notamment les célèbres temples de Jupiter et de Bacchus.
Elle a également inclus une visite à pied des anciens souks de la ville et la découverte de ce que la Ville du soleil a à offrir, en particulier la sfiha (galette à la viande hachée), le pain tannour, la koufiya, une coiffe traditionnelle, et la verrerie et les vases en cuivre.
On pouvait également voir des touristes flâner entre Hajar al-Hubla (La Pierre de la femme enceinte), le plus grand monolithe romain au monde, le lac al-Bayada et le parc Marjet Ras al-Aïn, qui couvre une superficie de près de 50 000 mètres carrés.
Merci merci merci merci merci. Je vous transmets mon plus grand respect. Enfants du Soleil.
Répondre1 COMMENTAIRE (S)