Manifestations

Une révolte populaire soutient l'offensive à al-Hodeidah

Nabil Abdoullah al-Tamimi à Aden

Une photo d'archive prise le 10 décembre 2017 montre des combattants yéménites fidèles au président Abdrabbo Mansour Hadi passant près d'une mosquée sur une route menant à Khokha, qui a été reprise aux Houthis, à environ 120 km au sud d'al-Hodeidah, ville portuaire sur la mer Rouge. [Saleh al-Obeidi/AFP]

Une photo d'archive prise le 10 décembre 2017 montre des combattants yéménites fidèles au président Abdrabbo Mansour Hadi passant près d'une mosquée sur une route menant à Khokha, qui a été reprise aux Houthis, à environ 120 km au sud d'al-Hodeidah, ville portuaire sur la mer Rouge. [Saleh al-Obeidi/AFP]

Une révolte populaire contre les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran est en cours dans la ville portuaire d'al-Hodeidah au Yémen, alors que les forces conjointes combattant en faveur du gouvernement du président Abdrabbo Mansour Hadi avancent vers la ville.

Les forces luttant contre les Houthis (l'armée yéménite, les Forces de résistance nationale, les Brigades des géants et la Résistance de Tihama) sont à une quinzaine de kilomètres de la ville, et à onze kilomètres de son aéroport, ont rapporté des responsables.

« La révolte populaire à al-Hodeidah se soulève contre les milices houthies », a déclaré le colonel Sadeq Duwaid, porte-parole des Forces de résistance nationale. « Les gens rejettent catégoriquement leur coup d'État qui a pour but de mettre en œuvre les plans de l'Iran. »

Les forces conjointes ont lancé « des opérations militaires soigneusement préparées, qui ont perturbé les milices houthies et affaibli leur capacité à tenir leurs positions », a fait savoir Duwaid dans un entretien diffusé sur Sky News.

Cette offensive intervient alors que les hauts dirigeants des Houthis fuient massivement vers les montagnes et que leurs rangs s'effondrent, a-t-il ajouté.

Le commandant du 4e bataillon des Brigades des géants, Rami Saeed, a déclaré que ses forces et les forces conjointes avaient saisi un grand nombre d'armes légères et de moyen calibre, ainsi que quelques roquettes que les Houthis avaient laissées derrière eux dans leur fuite.

« Nos forces déminent et ratissent les zones et les fermes autour de la ville à la recherche de Houthis, surtout après la libération des districts de Zabid, al-Tuhayat et al-Durayhimi », a-t-il poursuivi.

Les Houthis battent en retraite

Les Houthis subissent un effondrement majeur, a indiqué le politologue et journaliste Rashad al-Sharabi à Al-Mashareq.

L'offensive conjointe contre eux a été bien préparée, a-t-il ajouté, précisant que les forces pro-gouvernementales disposent « de capacités humaines et de matériel » suffisants.

En plus des forces de combat, a précisé al-Sharabi, la révolte populaire des habitants de Tihama contre les Houthis aidera à l'élimination des milices houthies et réduira les sacrifices et la destruction de cette ville portuaire.

Il est probable qu'al-Hodeidah soit libérée des Houthis durant les dix derniers jours du Ramadan, selon Abdoul Wali al-Mudhabi, directeur de la chaîne de télévision al-Yemen al-Youm, affiliée au Congrès général du peuple.

« La réussite sur le front a été due à la bonne sélection de combattants et aux mesures prises pour unifier les rangs », a-t-il expliqué à Al-Mashareq.

Ces mesures comprennent « l'annulation de tous les rangs militaires et le fait de permettre à tous d'entrer en tant que soldats égaux, évalués en fonction de leurs accomplissements et de leur compétence sur le terrain ».

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1 COMMENTAIRE (S)

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En effet, vous ne donnez aucune valeur à votre audience. Il n'y a aucun iranien parmi les houthis et l'armée nationale, L'Iran n'a aucune présence là-bas. Vous, cependant, considérez qu'ils sont affiliés à l'Iran. Aden et le sud du Yémen, d'autre part, sont entièrement contrôlés par les EAU et l'Arabie saoudite. Mais, vous faites référence aux forces Black Watt de l'Amérique du Sud et l'Europe de l'est ainsi que les mercenaires du Pakistan et la Somalie qui combattent Ansarallah, comme « Forces de la résistance » et « Armée nationale ». Est ce qu'il y a un seul combattant étranger du côté d'Ansarallah et l'armée yéménite ? N'est-il pas vrai que le commandant des forces du sud est soutenu par l'alliance étrangère? Maintenant, dites nous en toute justice et équité, qui est le vrai mercenaire et la vraie résistance ?

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