La Cour suprême de Bahreïn a confirmé lundi 6 mai la peine de mort prononcée contre deux militants et la peine de prison de dizaines d'autres personnes pour des accusations liées au terrorisme et des liens avec l'Iran, a rapporté l'AFP.
Le tribunal, dont les décisions sont définitives, a également déchu 47 accusés de leur citoyenneté bahreïnie, a rapporté l'agence de presse bahreïnie (BNA).
Le tribunal a confirmé les peines d'emprisonnement à perpétuité pour 19 condamnés et a condamné 37 autres à des peines de cinq à quinze ans d'emprisonnement, a précisé le communiqué.
Les deux hommes ont été inculpés de formation d'une "cellule terroriste" qui a mené plusieurs attaques, tuant au moins deux policiers et en blessant plusieurs autres.
Ils ont également été reconnus coupables de contrebande d'armes par bateau, d'attaquer une prison et d'aider des détenus à prendre la fuite et d'avoir reçu un entraînement militaire en Irak et en Iran.
Trente-six des condamnés, y compris les deux condamnés à mort, sont en prison, les autres ont été condamnés par contumace.
Dans une autre affaire, la cour suprême de Bahreïn a confirmé de longues peines de prison à l'encontre de 19 personnes accusées d'espionnage pour le compte de l'Iran et de tentative de renversement du régime, a rapporté BNA.
Le tribunal a confirmé les peines de réclusion à perpétuité pour huit des condamnés, les peines de 15 ans d'emprisonnement de neuf autres et les peines de dix ans d'emprisonnement de dix, avec la révocation de la citoyenneté de 15 d'entre eux.
Le groupe a été reconnu coupable d'avoir divulgué des informations au Corps des gardes de la révolution islamique (CGRI) iranien et au Hezbollah du Liban soutenu par l'Iran et d'avoir reçu un "soutien matériel" de la part des deux forces.