Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, enregistrera son premier excédent budgétaire en trois ans en 2019 en raison de la hausse des prix de l'énergie, a annoncé un communiqué du gouvernement, jeudi 13 décembre.
L’excédent atteindra 4,3 milliards de riyals qatari (1,2 milliard de dollars) en raison d’une hausse soutenue des prix, a annoncé l’AFP.
Le communiqué a également indiqué que le Qatar retarderait l’introduction d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA), initialement prévue pour cette année.
Toutefois, il a révélé que Doha introduirait une taxe sur les "produits nuisibles à la santé" tels que les boissons gazeuses et le tabac l'année prochaine.
"L’excédent résulte de la hausse des prix de l’énergie dans les marchés internationaux et de l’augmentation des réserves non pétrolières", indique le communiqué.
"Le budget 2019 suppose un prix moyen du pétrole de 55 dollars le baril, contre 45 dollars le baril dans le budget 2018".
Le Qatar a annoncé plus tôt ce mois-ci qu'il se retirait de l'OPEP et a déclaré que son avenir dépendait de ses énormes réserves de gaz.
Les dépenses devraient également augmenter de près de 2% en 2019, indique le communiqué, alors que le pays se prépare à accueillir la Coupe du monde de football 2022.
La nouvelle "taxe sélective" sur les produits malsains comprend "une taxe de 100% sur le tabac, ses produits et les boissons énergisantes, et une taxe de 50% sur les boissons gazeuses", indique le communiqué.
