L'Arabie saoudite a rejeté jeudi 23 août des rapports que l'introduction en bourse projetée d'Armaco a été abandonnée, disant que le royaume a renforcé les préparations pour l'introduction en bourse du géant public de l'énergie, a rapporté AFP.
« Le gouvernement reste engagé à l'introduction en bourse de Saudi Armaco au moment où il le jugera opportun quand les conditions seront optimales », a annoncé le ministre de l'Energie Khalid al-Falih dans un communiqué.
Le plan d'introduire en bourse environ 5% d'Aramco -- prévu à être la plus grande vente d'actions dans le monde -- constitue une pierre angulaire du programme de réforme envisagé par le Prince héritier Mohammed bin Salman pour diversifier l'économie qui dépend du pétrole.
Mais les directeurs d'Aramco ont cité à plusieurs reprises les conditions défavorables du marché pour reporter l'introduction en bourse, prévue initialement pour cette année, et plusieurs observateurs sont sceptiques à propos de cette introduction en bourse.
Les experts disent que l'incapacité d'Aramco à générer une évaluation de deux billions de dollars visés par le prince héritier et les craintes légales que l'introduction en bourse invitera un contrôle sans précédent dans la société a suscité l'indécision et les retards.
Al-Falih, a insisté cependant que le royaume a accéléré les préparations pour l'introduction.
« Le gouvernement a entrepris un nombre de mesures de préparation majeures y compris la promulgation d'une nouvelle loi fiscale puisqu'il s'agit des activités des hydrocarbures, réémission d'une concession exclusive à long terme et la désignation d'un nouveau conseil d'administration », a précisé al-Falih.
Il a refusé de précisé un calendrier possible pour l'introduction en bourse, réaffirmant qu'il dépendait de plusieurs facteurs tels que « les conditions favorables du marché et l'acquisition en aval que la société poursuivra les quelques prochains mois ».
