L'ambassadeur américain à l'ONU, Nikki Haley, a présenté jeudi 14 décembre ce qu'elle a qualifié de "preuve indéniable" qu'un missile balistique tiré par des combattants Houthi (Ansarallah) au Yémen en Arabie saoudite le mois dernier était d'origine iranienne.
Haley a accusé Téhéran d'une "violation flagrante" des obligations du Conseil de sécurité de l'ONU visant à freiner ses activités de missiles, a rapporté l'AFP.
Se trouvant dans un entrepôt dans une base militaire devant des morceaux de deux missiles récupérés, Haley a déclaré que les empreintes digitales iraniennes étaient sur toutes les armes, dont une aurait été tirée vers l'aéroport de Riyad le 4 novembre.
"Il a été fabriqué en Iran puis envoyé aux militants Houthi au Yémen", a déclaré Haley. "De là, il a été tiré sur un aéroport civil, avec la possibilité de tuer des centaines de civils innocents en Arabie saoudite".
Selon un rapport confidentiel adressé au Conseil de sécurité, des responsables de l'ONU ont examiné des débris provenant de missiles tirés en Arabie saoudite, ce qui dévoilé une "origine commune", mais il n'y a pas de conclusion définitive qu'ils proviennent d'un fournisseur iranien.
Haley a déclaré que les missiles étaient des fusées balistiques à courte portée iraniennes de la classe Qiam et a souligné les soupapes qui, selon elle, ont prouvé leur origine.
"La preuve est indéniable: les armes pourraient aussi bien porter des autocollants "Made in Iran", a déclaré Haley.
Téhéran a immédiatement nié l'accusation.