L'émir du Qatar a appelé jeudi 7 décembre à un règlement négocié d'un différend préjudiciable avec d'autres Etats du Golfe, mais a insisté sur le fait que toute solution ne devait pas se faire au détriment de "notre souveraineté et dignité".
"La souveraineté du Qatar est avant toutes autres considérations. Nous voulons résoudre la fracture, mais pas au détriment de notre souveraineté et de notre dignité", a déclaré le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français Emmanuel Macron.
"Si les frères veulent résoudre le différend, nous sommes prêts", a déclaré Cheikh Tamim. "Toute solution doit être fondée sur une base claire acceptable par tous et la non-ingérence dans la souveraineté des autres".
Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte ont rompu tous les liens diplomatiques et économiques avec le Qatar et ont coupé tous les liens aériens et maritimes avec lui.
Les efforts de médiation pour résoudre le différend, principalement dirigés par l'émir du Koweït, n'ont jusqu'ici pas réussi à sortir de l'impasse.
