Le président du Yémen a prmis, jeudi 21 septembre, aux Nations Unies d'ouvrir l'ensemble du pays à l'aide, car des millions de personnes risquent la famine et le choléra, a rapporté l'AFP.
S'adressant à l'ONU, le président Abd Rabbou Mansour Hadi a exhorté la communauté internationale à exercer une pression sur les Houthis (Ansarallah) qui contrôlent Sanaa et a également appelé une aide humanitaire accrue.
"Nous, dans le gouvernement yéménite, sommes prêts à fournir toutes les facilités afin que l'aide humanitaire puisse atteindre n'importe où au Yémen, ainsi que les zones sous le contrôle des Houthis", a-t-il déclaré devant l'Assemblée générale.
L'ONU a répertorié le Yémen comme la crise humanitaire numéro un du monde, avec sept millions de Yéménites au bord de la famine et où le choléra a causé plus de 2 000 morts.
Hadi n'a pas précisé comment son gouvernement permettrait le passage de l'aide.
Jamie McGoldrick, coordonnateur humanitaire de l'ONU pour le Yémen, a averti le mois dernier contre le risque de "réduire l'espace humanitaire" dans le pays.
Hadi a accusé l'Iran de la crise dans son discours, disant qu'il a un "programme expansionniste" dans la région.
"Une paix soutenue ne peut être possible que si cet Etat cesse d'interférer dans nos affaires, de créer des tensions et de provoquer des sentiments de haine", a-t-il affirmé.