La Jordanie accélérera le processus de contrôle de sécurité pour 20000 réfugiés syriens dans le camp Azraq qui sont entrés du no-man's-land près de la frontière au début de cette année, a rapporté le quotidien Jordan Times lundi 24 octobre.
La décision, annoncée par le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés Filippo Grandi à la conclusion d'une visite de trois jours dans le royaume, permettra aux réfugiés de quitter le camp clôturé.
Avant la fermeture de la frontière nord-est en juin, la Jordanie a permis à environ 300 syriens d'entrer quotidiennement à condition que les nouveaux-venus soient isolés à Azraq pour des contrôles de sécurité.
Un camp clôturé avait été créé en mars pour accélérer l'admission des syriens de la zone frontalière, avec des mesures strictes visant de prévenir l'infiltration de « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL).
Pendant ce temps, les agences de l'ONU discutent de diverses options avec le gouvernement jordanien pour permettre à l'aide d'atteindre 80 000 syriens qui sont toujours coincés au no-man's-land le long de la frontière, a signalé Grandi.
Le mécanisme de livraison d'aide est compliqué, dit-il, ajoutant qu'une proposition avait entraîné le déplacement des syriens vers un site différent.
« La demande clé du gouvernement est que la population ne reste pas dans un lieu précis. D'un point de vue sécuritaire, elle n'est pas viable, pour que toute assistance que nous pouvons fournir, sera livrée un peu plus loin », a indiqué le responsable de l'ONU.