La reine de Jordanie Rania a reçu un prix humanitaire de la fondation Andrea Bocelli au cours d'une cérémonie à Florence en Italie « en reconnaissance de sa défense des réfugiés, des droits des enfants et de l'autonomisation des communautés », a rapporté Jordan Times mercredi 14 septembre.
Dans son discours de remerciement, la reine a affirmé que le monde a désespérément besoin d'une nouvelle Renaissance qui redynamise l'instinct partagé pour la décence commune et la compassion, afin de « contrer l'horreur de ces forces qui cherchent à nous faire du mal ».
Elle a qualifié ces forces de responsables de la violence perpétrée par les extrémistes en Syrie, l'Irak et ailleurs, qui sont « déterminées à tirer la civilisation en arrière vers l'âge des ténèbres ».
« Elles veulent que nous vivions dans un monde noir et blanc, ou la seule couleur est le rouge du sang de massacre », a-t-elle expliqué.
En référence à « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), la reine a précisé que la priorité du groupe est de détruire le patrimoine, l'art et tout signe de civilisation dans la région, tel que l'ancienne ville de Palmyre en Syrie et Nimrod en Irak.
« Ils ont déclaré la guerre à toutes les civilisations, mais peut être leur attaque la plus douloureuse est celle contre l'innocence de l'enfance », a-t-elle ajouté.
Le monde doit réagir à la crise en Syrie en combattant les extrémistes et en soutenant les réfugiés, qui sont les premières victimes du conflit, a-t-elle souligné.