Les pays du Moyen-Orient et de hautes personnalités religieuses musulmanes ont condamné ce vendredi 15 juillet l'attentat meurtrier de jeudi soir qui a tué 84 personnes, dont 10 enfants et adolescents, dans la ville touristique méditerranéenne de Nice le jour de la fête nationale de France, a rapporté l'AFP.
En Egypte, Al-Azhar a dit « les attaques terroristes ignobles » sont en contradiction avec l'Islam et a appelé à « unifier les efforts pour vaincre le terrorisme et débarrasser le monde de son mal ».
Le Grand Mufti d'Egypte Chawki Allam a condamné l'attaquant qu'il a qualifié « d’extrémiste », ajoutant que ceux qui commettent ce genre de crimes « sont maudits dans cette vie et dans l'au-delà ».
Les six pays du Golfe ont émis un communiqué dans lequel ils expriment leur forte condamnation de l'acte « terroriste ».
« Les pays du Conseil de coopération du Golfe sont solidaires avec la république française suite à cet incident criminel lâche dont les auteurs sont dépourvus de toutes les valeurs morales et humaines », a dit le secrétaire-général du CCG Abdoullatif al-Zayani.
L'Arabie Saoudite a publié son propre communiqué dénonçant l'attaque, et exprimant sa solidarité avec la France ajoutant qu'elle « coopérera avec elle pour confronter les actes terroristes dans toutes leurs formes ».
« Ce crime terroriste hideux le rend impératif pour nous tous de travailler de manière décisive et sans hésitation pour confronter le terrorisme dans toutes ses formes et manifestations », a dit le ministre des affaires étrangères des EAU Cheikh Abdoullah bin Zayed al-Nahyan.
Le chef de la Ligue Arabe Ahmed Aboul Gheit a condamné « l'attaque terroriste lâche », a dit son porte-parole.
Le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé l'attaque, appelant vendredi à des efforts intensifiés pour confronter le terrorisme et l'extrémisme violent.
L'Egypte, la Jordanie et le Liban ont chacun dénoncé l'attaque et ont envoyé des messages de solidarité et de condoléance au président français François Hollande.
Pendant ce temps, Hollande a promis de renforcer le rôle de son pays dans le combat contre « l'Etat Islamique en Irak et au Levant » (EIIL) en Irak et en Syrie après l'attaque, qui n'a pas encore été revendiquée par ce groupe.
