Jeunesse

La conférence des jeunes Égyptiens appelle à des réformes éducatives

Mohammed Mahmoud au Caire

Le président Abdel Fattah al-Sissi devant la 6e Conférence nationale de la jeunesse, organisée les 28 et 29 juillet à l'université du Caire. [Photo fournie par les services de presse de la présidence égyptienne]

Le président Abdel Fattah al-Sissi devant la 6e Conférence nationale de la jeunesse, organisée les 28 et 29 juillet à l'université du Caire. [Photo fournie par les services de presse de la présidence égyptienne]

Des jeunes venus de toutes les régions d'Égypte participant à la 6e Conférence nationale de la jeunesse, organisée les 28 et 29 juillet à l'université du Caire, ont parlé de développement humain et de réformes de l'éducation, et ont présenté un certain nombre de recommandations.

Le président Abdel Fattah al-Sissi, le Premier ministre Moustafa Madbouly, le président de la Chambre des représentants Ali Abdel Aal et le gouverneur de la Banque centrale participaient à cette conférence, qui a attiré 3 000 jeunes représentant toutes les provinces.

Le gouvernement a commencé à organiser des conférences de la jeunesse en 2016 dans l'intention de créer un mécanisme permettant d'intégrer les jeunes dans les processus décisionnels.

Cette conférence leur permet d'exprimer leurs avis concernant les résultats et les plans de développement du gouvernement, et de faire en sorte que soient entendues leurs suggestions pour l'avenir du pays.

De jeunes Égyptiens brandissent le drapeau national lors de la 6e Conférence nationale de la jeunesse, qui a cherché à intégrer les jeunes dans le processus de prise de décision. [Photo fournie par les services de presse de la présidence égyptienne]

De jeunes Égyptiens brandissent le drapeau national lors de la 6e Conférence nationale de la jeunesse, qui a cherché à intégrer les jeunes dans le processus de prise de décision. [Photo fournie par les services de presse de la présidence égyptienne]

Les participants à cette dernière conférence en date ont déclaré 2019 « Année de l'éducation » et se sont engagés à rétablir les cours de sport, les activités artistiques et culturelles sur les campus universitaires, et ont appelé au lancement d'un projet national visant à développer le système éducatif.

Ils ont également appelé de leurs vœux la création d'un centre pour la formation et l'éducation des professeurs qui soit conforme aux standards internationaux, et la fourniture de bourses à cette fin.

Un dialogue pérenne

« Les conférences de la jeunesse organisées ces deux dernières années ont été le lieu d'un dialogue franc et civil entre l'exécutif et les institutions législatives de l'État d'une part, et la jeunesse d'autre part », a expliqué le député égyptien Oussama Haikal, président de la commission parlementaire des médias, de la culture et des antiquités.

Ces conférences ont offert aux jeunes un forum de questionnement sur les politiques mises en place par le gouvernement dans différents domaines, a-t-il précisé à Al-Mashareq.

Engager un dialogue direct avec les jeunes permet au gouvernement de mieux saisir les défis que traverse le pays, a-t-il poursuivi.

Cela fait des décennies que les jeunes sont marginalisés, a-t-il ajouté, soulignant que le gouvernement a maintenant besoin d'un « dialogue pérenne avec la jeunesse de manière à l'intégrer dans le processus décisionnel ».

Ces conférences de la jeunesse sont un bon moyen de « découvrir et préparer les jeunes leaders à occuper à l'avenir des postes exécutifs et législatifs », a-t-il encore ajouté.

Réforme de l'éducation

Lors de sa première conférence nationale des jeunes organisée à Charm el-Cheikh en octobre 2016, le gouvernement avait annoncé un ensemble de mesures en soutien à la jeunesse et à l'entrepreneuriat.

Ces mesures comportaient un programme pour soutenir et développer les petites et moyennes entreprises (PME) en demandant au secteur bancaire de réserver au moins 20 % de tous les prêts pour le financement de PME dirigées par des jeunes au cours des quatre prochaines années.

Les recommandations émises par les conférences de la jeunesse successives ont été reprises dans le programme du gouvernement approuvé par le parlement en juillet 2017, a expliqué Ibrahim al-Shehabi, secrétaire du mouvement des jeunes au sein du parti Génération démocratique.

Cela « démontre le succès de ces conférences de la jeunesse comme mécanisme visant à les intégrer dans le processus décisionnel », a-t-il ajouté.

La conférence qui vient de se terminer s'est axée sur « la relation entre réforme économique et développement et la hausse de la qualité de l'éducation », a-t-il continué.

Le secteur de l'éducation doit alimenter le marché du travail en travailleurs qualifiés à même de contribuer au développement économique et industriel du pays « qui s'est effondré dans les décennies passées », a poursuivi al-Shehabi.

La conférence a également proposé un plan national complet pour lutter contre « la culture de l'extrémisme et du terrorisme », a-t-il indiqué.

Elle s'est attachée à la création d'un système éducatif capable de former une jeunesse égyptienne qui puisse s'adapter aux changements de manière positive et exprimer la richesse de l'identité humaine et l'acceptation des autres, a-t-il ajouté.

Engagement des jeunes

Lors de la récente conférence, la Commission de coordination de la jeunesse partisane a présenté au gouvernement un rapport demandant la protection de l'identité égyptienne contre les courants de l'extrémisme et du terrorisme.

« Cette initiative intègre un certain nombre de projets et d'activités en cours de préparation qui seront annoncés lorsqu'ils seront prêts », a déclaré Shaima Abdel Elah, porte-parole de cette commission.

« Les préparatifs sont en cours dans les ateliers organisés aux sièges de tous les partis pour produire des documents de politique sur la plupart des sujets qui touchent la communauté », a-t-elle ajouté.

Et de conclure : « la commission de coordination travaillera dans la période qui s'ouvre à aider la jeunesse partisane à s'engager plus avant dans le processus de décision au travers de diverses activités. »

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"Claquette" est un mot que nous entendons toujours utilisé par les cinéastes. Avec cela, ils entendent retourner une scène pour pouvoir la montrer de manière satisfaisante pour les téléspectateurs ou le réalisateur. Loin du cinéma et de sa terminologie, il y a quelques jours, lorsque la nouvelle année scolaire a commencé, les écrivains et les personnes concernées par l'éducation ont commencé à écrire et à parler des développements proposés dans le domaine de l'éducation et des mesures à prendre pour garantir une meilleure éducation. C'est bien ; tout le monde a le droit de parler et d’écrire à ce sujet parce que ce n’est pas un problème privé qui concerne certaines personnes. C’est parce que les problèmes personnels nous préoccupent, car ceux qui ne se soucient pas des gens ne sont pas d’eux. Il y a eu de nombreuses images et méthodes d'éducation en Égypte, y compris des écoles japonaises. Cela s’ajoute à d’autres méthodes, telles que l’introduction de nouvelles méthodes pédagogiques, telles que l’apprentissage en ligne ou la tablette. Nous avons découvert que de nombreux éducateurs ne recommandaient pas d’introduire cet objet étrange dans l’esprit de nos étudiants. Cette nouvelle expérience peut réussir ou non ; il est plus probable que cela échouera. En effet, avant de rationaliser cette expérience, elle aurait dû d'abord être testée sur un échantillon d'écoles situées dans différents environnements en Égypte, notamment dans les zones rurales et urbaines, et même en Nubi

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