Le nombre de victimes d'un cyclone à Oman et au Yémen s'élève à 11

Le bilan d'un cyclone qui a frappé le sud d'Oman et l'île yéménite de Socotra a atteint 11 morts, dont huit marins toujours portés disparus, a rapporté l'AFP mercredi 30 mai.

Le cyclone Mekunu a frappé vendredi les provinces d'Oman, Dhofar et al-Wousta, après être passé d'un cyclone de catégorie 1 à un cyclone de catégorie 2, avec des vents allant jusqu'à 170 kilomètres à l'heure après son atterrissage sur Socotra jeudi.

Le service de la défense civile d'Oman a rapporté samedi deux morts, s'ajoutant au bilan d'un homme et d'une fillette de 12 ans.

Le corps d'un homme asiatique a été retrouvé samedi soir dans la province de Dhofar, tandis qu'un jeune Omanais a été tué alors qu'il était emporté dans sa voiture par une inondation, a indiqué samedi le porte-parole le colonel Saeed al-Badaei.

Le gouverneur de Socotra, Ramzy Mahrous, a déclaré dimanche que le nombre de morts sur l'île est resté sept - cinq yéménites et deux marins indiens. Huit autres marins indiens sont toujours portés disparus.

La partie sud-est de l'île reste coupée, mais les autorités tentent d'accéder à la zone et d'évaluer les dommages, a déclaré Mahrous, ajoutant que 1000 familles à Socotra ont été évacuées après que leurs maisons aient été endommagées.

La route principale reliant l'aéroport à Hadibo, la principale ville de l'île, a été rouverte, a-t-il ajouté.

La direction de la météorologie d'Oman a annoncé samedi soir que "les effets directs du système tropical sont terminés", le Cyclone Mekunu étant déclassé dans la catégorie "dépression profonde".

Tard samedi, il a frappé le désert aride de l'Arabie saoudite avec de fortes pluies et de forts vents.

L'autorité météorologique saoudienne a déclaré dimanche que les vents soufflaient à 60 kilomètres à l'heure, soulevant des tempêtes de poussière aveuglantes.

Les pluies devraient continuer pendant deux jours de plus, inondant la région de plus de 100 millimètres de pluie, soit près de six fois sa moyenne annuelle, a indiqué les corps des spécialistes de la météorologie basé à Amman (WASM).

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