Les Etats arabes sont les plus risqués pour les journalistes, selon l'UNESCO

Un journaliste est tué tous les quatre jours et demi, selon un rapport de l'UNESCO publié mercredi 2 novembre, dont les pays les plus touchés sont la Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye.

Après le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, l'Amérique latine est la région la plus touchée, selon le rapport intitulé "Sécurité des journalistes et danger d'impunité".

Au cours de la dernière décennie, 827 journalistes ont été tués au cours de leur travail, selon l'AFP, la plupart des décès - 59% au cours des deux dernières années du rapport 2006-2015 - se produisant dans les zones de conflit.

Au cours de cette période, 78 des 213 journalistes tués (36,5%) se trouvaient dans des pays arabes.

L'année dernière a vu une augmentation massive des journalistes de sites en-ligne tués, avec 21 comparés à deux en 2014. Presque la moitié de ceux-ci étaient des bloggueurs syriens.

Le rapport a noté que la mort n'est pas le seul risque auquel les journalistes sont exposés.

"L'ampleur des risques encourus par les journalistes est attestée par les 827 cas de morts enregistrées par l'UNESCO au cours des dix dernières années", indique le rapport.

"A cela, il faut ajouter les innombrables autres violations subies par les journalistes, qui comprennent les enlèvements, la détention arbitraire, la torture, l'intimidation et le harcèlement, à la fois hors ligne et en ligne, et la saisie ou la destruction de matériel".

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