Le roi Salmane d'Arabie saoudite a déclaré mardi 13 septembre que le royaume rejetait toute tentative visant à mélanger la politique avec le hadj, a fait savoir l'AFP.
Pour la première fois depuis près de 30 ans, les quelque 64 000 pèlerins iraniens ne participent pas au hadj en Arabie saoudite après que les deux pays aient échoué à s'entendre sur la sécurité et la logistique.
Parmi ses motifs d'inquiétude, Riyad a expliqué que Téhéran avait demandé le droit d'organiser des manifestations.
« Le royaume rejette catégoriquement le fait que le hadj puisse servir à de quelconques fins politiques », a déclaré Salmane dans un bref message adressé aux personnalités internationales présentes lors de ce pèlerinage.
Quelques jours seulement avant le hadj de cette année, qui a débuté samedi, le leader suprême iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei, avait affirmé que les autorités saoudiennes avaient « assassiné » les victimes de la bousculade du hadj de 2015.
Le Conseil de coopération du Golfe et les six pays qui le composent ont accusé l'Iran de « tentative désespérée de politiser » le hadj et estimé que les propos de Khamenei étaient offensants.
