Mercredi 31 août, un envoyé de l'ONU a affirmé que le retour du cessez-le-feu au Yémen, après des semaines de bombardements intensifs, était « vital » pour relancer les pourparlers de paix, a rapporté l'AFP.
Trois mois de négociations au Koweït ont pris fin le 7 août sans avancée notoire, déclenchant ce que l'envoyé de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a décrit comme une « escalade dangereuse des activités militaires ».
« Afin d'accélérer la reprise des pourparlers, la reprise de l'arrêt des hostilités sera vitale », a-t-il affirmé au Conseil de sécurité.
Un nouveau cessez-le-feu « épargnera au Yémen de nouvelles pertes humaines, permettra l'augmentation du flux d'aide humanitaire et créera la confiance nécessaire pour la négociation d'une solution de paix complète et pacifique », a-t-il détaillé.
L'envoyé a indiqué qu'un nouveau cessez-le-feu devrait commencer avec le déploiement d'un comité de désescalade dans la zone frontalière de Dharan al-Janub et devrait inclure « une fin totale de toutes les activités militaires sur terre, sur mer et dans les airs, et l'utilisation de tout type d'arme ».
Il a souligné le besoin de progrès rapides, au vu de l'aggravation de la crise économique.
Par ailleurs, s'exprimant mardi en marge d'un atelier sur la reconstruction après-guerre organisé par le gouvernement yéménite et le Conseil de coopération du Golfe (CCG), le ministre yéménite de l'Administration locale Abdoulraqeb Saif Fateh a déclaré que le coût de la reconstruction pourrait atteindre 15 milliards de dollars.
