Les efforts visant à juguler les finances de « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIIL) l'ont laissé incapable de payer ses soldats et a suscité la corruption au sein du groupe, a rapporté l'AFP jeudi 9 juin.
Des raids sur les stocks d'argent liquide de l'EIIL, associés à son exclusion du système bancaire et la coupure de l'approvisionnement en argent du gouvernement irakien vers les zones contrôlées par l'EIIL ont affaibli le groupe financièrement, a déclaré Daniel Glaser, secrétaire adjoint du Trésor américain pour le financement du terrorisme.
« Grâce à ces efforts, l'EIIL peine à rémunérer ses combattants, et nous avons vu plusieurs guerriers du groupe quitter le champ de bataille lorsque leurs paies et leurs bénéfices prenaient du retard », a-t-il expliqué.
« Lorsque nous voyons des indications que l'EIIL ne peut pas payer les salaires de ses propres soldats, et qu'il essaie de combler le déficit ailleurs, nous savons que nous les frappons là où cela fait mal », a-t-il précisé.
« L'EIIL, comme toute organisation terroriste, a besoin d'argent pour survivre », a-t-il ajouté.
