Politique

Le Hezbollah et le régime syrien s'affrontent à Deir Ezzor

Par Waleed Abou al-Khair au Caire

Des éléments du Hezbollah sont vus dans une position militaire dans la province syrienne de Deir Ezzor. [Photo fournie par Jamil al-Abed]

Des éléments du Hezbollah sont vus dans une position militaire dans la province syrienne de Deir Ezzor. [Photo fournie par Jamil al-Abed]

Des affrontements armés ont repris entre le Hezbollah libanais et le régime syrien dans les villes rurales de Deir Ezzor, al-Muhassan et al-Ashara, a déclaré un activiste syrien.

De violents combats ont éclaté dimanche soir 26 août et ont repris lundi après-midi entre les éléments du Hezbollah et l'armée et les milices alliées du régime syrien, a déclaré à Diyaruna Jamil al-Abed, militant des médias de Deir Ezzor.

C’est la suite des affrontements qui ont débuté il ya environ un mois, déclenchés par des différends concernant le contrôle des postes de contrôle terrestres et des points de passage fluviaux et les revenus générés par les prélèvements, ristournes et taxes qu’ils génèrent.

Les différends entre les deux parties ont commencé sur les frais facturés aux points de passage de l'Euphrate dans la région, a-t-il dit, notant que ceux-ci génèrent "des milliers de dollars par jour" sur la rive qu'ils contrôlent des personnes qui les traversent.

Des éléments des milices affiliées au CGRI dans la province syrienne de Deir Ezzor détiennent un soldat du régime syrien. [Photo fournie par Jamil al-Abed]

Des éléments des milices affiliées au CGRI dans la province syrienne de Deir Ezzor détiennent un soldat du régime syrien. [Photo fournie par Jamil al-Abed]

Les affrontements précédents, déclenchés par des différends sur la gestion des postes frontaliers, ont eu lieu dans les villes de Deir Ezzor, à l’est d’Al-Mayadin, et d’Albou Kamal, a indiqué al-Abed.

D'importantes taxes sont imposées à tous ceux qui traversent ces points de passage.

Les tensions remonent

Les affrontements ont commencé il y a environ un mois entre le Hezbollah et les unités des Forces de défense nationales affiliées au régime syrien, a indiqué al-Abed.

Les tensions se sont poursuivies jusqu’à ce que le régime syrien arrête la plupart des éléments de ces milices dans les villes d’Al-Muhassan et d’Al-Boleel et les force à entrer dans ses rangs, en particulier dans les rangs de la brigade 101 de la Garde républicaine.

Cela a conduit à une flambée, cette fois entre le régime syrien d'un côté et le Hezbollah et la brigade afghane Fatemiyoun , qui est soutenue par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), unités des forces de mobilisation populaire irakiennes et Harakat al-Noujaba, des milices irakiennes soutenues par l'Iran, de l'autre.

"De nombreux combattants des deux côtés du conflit ont été tués ou blessés dans les affrontements qui durent depuis environ un mois", a-t-il ajouté.

Des affrontements ont également éclaté entre des éléments de la milice palestinienne soutenue par le CGRI, Liwa al-Qods, et la 4ème division de l'armée syrienne, a indiqué al-Abed.

Les zones où se déroulent les affrontements sont contrôlées par le CGRI, a-t-il dit, qui les administre et leur fournit une couverture militaire complète, et administre également les points de passage frontaliers entre l'Irak et la Syrie, près d'Albou Kamal.

Ces milices insistent sur le contrôle de la zone et des points de passage, car il s'agit d'un moyen de transport principal entre l'Iran et l'intérieur de la Syrie et le Liban et facilitent le transport de marchandises iraniennes vers la mer Méditerranée, a-t-il dit.

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1 COMMENTAIRE (S)

Politique Commentaire * INDIQUE CHAMP NÉCESSAIRE 1500 / 1500

Ce sont des paroles de haine et des agents du sionisme.

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