Les hackers iraniens qui s’emploient à pénétrer les systèmes, les entreprises et les gouvernements du monde entier ont causé des dégâts de plusieurs centaines de millions de dollars, a annoncé un rapport mercredi 6 mars.
Selon des chercheurs du géant de la technologie Microsoft, les attaquants ont volé des secrets et effacé des données de réseaux informatiques après avoir ciblé des milliers de personnes dans quelque 200 entreprises au cours des deux dernières années, selon le Wall Street Journal.
Microsoft n'a pas immédiatement répondu à une question de l'AFP sur le rapport.
Selon le Journal, Microsoft a attribué les attaques à Holmium, un groupe lié à l’Iran, et une partie du piratage a été effectuée pour Holmium par un autre groupe iranien connu sous le nom de APT33.
John Lambert, responsable du Threat Intelligence Center de Microsoft, a déclaré au journal que les attaques étaient "des événements déstabilisateurs massifs".
Le rapport indique que les pirates informatiques ont notamment ciblé des sociétés pétrolières et gazières, des fabricants de machinerie lourde et des conglomérats internationaux en Arabie saoudite, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Inde et aux États-Unis.
En 2017, la société de sécurité FireEye a accusé APT33 de programmes malveillants destructeurs destinés à des entreprises du Moyen-Orient et d'ailleurs.
Les nouvelles ont survenu alors que l'Iran, selon des experts en matière de sécurité, cherche à renforcer ses capacités cybernétiques face aux efforts croissants des États-Unis à isoler le régime iranien.