Trois jours de pourparlers entre le gouvernement yéménite et les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran ont rapproché les parties belligérantes d'un accord sur le redéploiement de leurs forces depuis Hodeidah, a annoncé l'ONU mardi 5 février.
Les envoyés des deux parties se sont rencontrés à bord d'un navire des Nations Unies dans le port d'al-Hodeidah depuis dimanche pour préciser les détails du retrait militaire, conformément à l'accord de cessez-le-feu conclu en Suède en décembre.
Les efforts de l'ONU pour persuader les forces progouvernementales et les milices houthies de respecter l'accord de Stockholm "commencent à porter leurs fruits", a déclaré un communiqué de l'ONU.
"Aujourd'hui, les parties sont plus proches de s'entendre sur les modalités du redéploiement de la première phase qu'il y a six semaines", a-t-il ajouté.
La première phase prévoit un redéploiement des ports d’al-Hodeidah, Saleef, Ras Issa et des parties de la ville où il existe des installations humanitaires, conformément à l’accord.
Cela devait se produire deux semaines après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 18 décembre, mais cette échéance n'a pas été respectée, le gouvernement et les Houthis étant aux prises avec un différend sur l'interprétation de l'accord.
Les discussions à bord du navire ont été menées par le général néerlandais à la retraite Patrick Cammaert, qui a confié mardi ses fonctions de chef de la mission d'observation des Nations Unies au Yémen au général danois Michael Lollesgaard.
Lollesgaard devait présider une nouvelle série de discussions à bord du navire mercredi.