Le ministre saoudien de l'Énergie, Khalid al-Falih, a déclaré mardi 15 janvier qu'il était "très optimiste" quant aux perspectives du marché du pétrole après que les producteurs aient réduit leur production pour soutenir les prix en baisse, a rapporté l'AFP.
Les membres du cartel et des alliés de l'OPEP ont décidé le mois dernier de réduire la production de 1,2 million de barils par jour après la chute des prix de plus de 40% en quelques semaines à la fin de 2018.
Le prix du brut de référence Brent, qui était brièvement passé sous la barre des 50 dollars le baril en décembre, a partiellement rebondi pour dépasser 60 dollars le baril à la suite des réductions de production entrées en vigueur le 1er janvier.
Le marché est resté instable, les prix fluctuant brusquement même après l'annonce par l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, la semaine dernière, d'une réduction progressive de sa production de 800 000 b/j en janvier et de 100 000 b/j le mois prochain.
"Je suis convaincu que l'impact de la décision de réduire la production de 1,2 million de bpj ... sera très fort", a déclaré al-Falih aux journalistes en marge de la conférence de la semaine de la durabilité qui se tient à Abou Dhabi.
"Mais il y a toujours un décalage entre la (décision) de réduire la production et l’impact sur le marché", a-t-il déclaré.
Il s'est dit confiant que "dans les prochaines semaines", les conditions du marché reviendront à la normale et que la confiance sera restaurée.
"Je suis très optimiste", a déclaré al-Falih.
Le ministre saoudien a également minimisé l’impact du ralentissement économique mondial prévu sur le marché pétrolier.
"Je n'exclus pas une récession cyclique. Je pense que nous savons tous que ces choses sont une réalité, "surtout après une longue période d'expansion, a-t-il souligné.
"Je ne vois tout simplement pas cela comme un choc majeur pour l'économie mondiale. Certes, je ne vois pas des retombées importantes sur le marché du pétrole", a-t-il déclaré.