Le Bahreïn a annoncé samedi 3 mars avoir arrêté 116 personnes accusées d'appartenir à une cellule terroriste prétendument liée au Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a rapporté l'AFP.
Une déclaration officielle de l'agence de presse bahreïnie a indiqué que les services de sécurité avaient contrecarré un certain nombre d'attaques et saisi de grandes quantités d'armes et d'explosifs.
La déclaration a accusé la cellule d'avoir l'intention de cibler des personnalités de la sécurité et de mener des attaques contre les installations pétrolières et d'autres installations vitales.
Elle a accusé les personnes détenues d'être membres d'une cellule formée par le CGRI et a indiqué que 48 d'entre eux avaient reçu une formation militaire en Iran, en Irak et au Liban.
Les détenus ont reçu une formation sur l'utilisation d'explosifs, d'armes légères, d'artillerie et de grenades propulsées par fusée, selon le communiqué.
La police a saisi 42 kilogrammes d'explosifs, 757 kilogrammes de matériaux utilisés pour fabriquer des explosifs, plusieurs kalachnikovs et des grenades, a-t'elle précisé.
L'Iran a déclaré dimanche que ces affirmations sont "sans fondement".
