Un mois après la décision du gouvernement de permettre aux réfugiés syriens d'obtenir un permis de travail, le bureau Zaatari pour l'emploi devrait organiser son premier salon du travail dans le camp de réfugiés de Zaatari mercredi 4 octobre, a annoncé mardi le journal Jordan Times
Inauguré par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et le HCR le 21 août, le Bureau Zaatari pour l'emploi est le premier bureau de l'emploi dans un camp de réfugiés syrien en Jordanie.
Il vise à faciliter l'accès aux opportunités de travail formel pour les résidents du camp en les aidant à enregistrer leurs permis de travail, selon une déclaration de l'OIT.
«Cette foire professionnelle représente une opportunité unique pour les employeurs et les demandeurs d'emploi syriens pour être directement liés les uns aux autres», a déclaré Marwa Hashem, responsable des relations extérieures du HCR.
"Il fournira aux deux parties une meilleure compréhension de ce qui est attendu au niveau de l'offre et de la demande du marché du travail jordanien", a-t-il indiqué.
Plus de 50 entreprises locales et internationales représentant les secteurs industriel, agricole et de la construction, entre autres, seront représentées au salon du travail, organisé par le Bureau de l'emploi de Zaatari en collaboration avec le HCR, l'OIT, le Conseil norvégien des réfugiés et la Direction des affaires des réfugiés syriens du gouvernement.
"En fin de compte, nous visons à aider les réfugiés syriens à vivre dans la dignité et à être autonomes", a expliqué Hashem.
Certaines de ces personnes n'ont pas travaillé pendant plusieurs années et cette foire du travail les aidera à trouver un emploi, et à acquérir une expérience qui sera également utile pour leur avenir".
«Nous cherchons à apporter plus de 1 000 postes vacants et des possibilités de formation aux résidents du camp de Zaatari», a-t-il signalé.
Le Bureau de l'emploi de Zaatari est le premier d'un réseau plus large de bureaux d'emploi que l'OIT et le ministère du Travail prévoient mettre en place pour fournir les services d'emploi aux Jordaniens et aux réfugiés syriens locaux, selon une déclaration du BIT.
