Une agence des Nations Unies a publié mardi 28 février une déclaration qui condamne fermement la violence armée qui a éclaté jeudi dernier dans le camp de réfugiés d'Ain al-Hilweh, près de la ville libanaise de Sidon.
Des affrontements violents ont éclaté entre le mouvement séculaire du Fatah et un nombre de groupes islamistes durs dans le camp, dont les reportages libanais al-Tayyar sont liés à "l'Etat islamique en Irak et au Levant" à Al Raqa en Syrie.
Le Liban a renforcé la sécurité au camp l'année dernière pour empêcher l'infiltration de l'EIIL, qui a commencé à porter ses fruits avec l'arrestation le 22 septembre du soi-disant 'émir' de l'EIIL 'Imad Yassine .
La violence armée continue d'avoir des répercussions sur la population civile du camp, y compris les enfants, a indiqué l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Des blessés ont été signalés parmi civils et des dommages causés aux abris par suite des affrontements. Une installation de l'UNRWA a été signalée comme subissant des dommages mineurs et l'entrée non autorisée d'acteurs armés dans une école de l'UNRWA a été également signalée.
En raison des violents affrontements, tous les services de l'UNRWA ont été suspendus lundi et mardi. Vendredi, deux installations de l'UNRWA pour les services de santé et de secours ont également été fermées en raison d'affrontements.
