L'Arabie saoudite a lancé dimanche 26 février un marché boursier parallèle destiné à stimuler les petites et moyennes entreprises qui a fermé sur un gain de 20%, le maximum permis en une seule journée, a rapporté l'AFP.
L'indice sur le marché parallèle, Nomu, cotant sept sociétés, a clôturé à 6 000 points avec des transactions de 256 millions de riyals saoudiens (environ 67 millions de dollars).
Argaam, un site web économique saoudien, a mis la capitalisation totale des sept sociétés cotées sur Nomu à 1,8 million de riyals (479 millions de dollars).
Les sociétés cotées sont Raydan Restaurants, Baazeem Trading Company, Arab Sea, Al-Omran Trading, Abdullah Saad Abo Moati, Food Development Company et Al-Samaani Metal.
Argaam a déclaré que Baazeem a été la plus actif le dimanche avec 2,2 millions d'actions négociées.
Pour figurer sur Nomu, les sociétés doivent avoir une valeur marchande d'au moins 10 millions de riyals (2,7 millions de dollars), un minimum de 35 à 50 actionnaires et au moins 20% d'actions appartenant au secteur public.
Les entreprises figurant sur le principal marché boursier du royaume, Tadawul, doivent avoir une capitalisation minimale de 100 millions de riyals, soit 10 fois celle de la nouvelle plate-forme.
Le lancement de Nomu a été annoncé lundi dernier par Tadawul, qui a déclaré que le nouveau marché boursier était "une plate-forme de négociation alternative avec des exigences plus légères d'inscription".
Le plan de réforme «Vision 2030» de l'Arabie saoudite visant à diversifier son économie dépendante du pétrole vise à ce que les petites et moyennes entreprises représentent 35% du produit intérieur brut (PIB), contre 20%.
Tadawul, qui a une capitalisation d'environ 400 milliards de dollars, fut ouvert pour l'investissement direct par des étrangers qualifiés pour la première fois en 2015.