De violents combats ont secoué le Yémen mercredi 19 octobre, quelques heures avant le début d'un cessez-le-feu négocié par l'ONU, a rapporté l'AFP.
La trêve, qui débutera jeudi sera la sixième tentative de mettre fin au conflit, qui a fait 6 900 morts et trois millions de personnes déplacées.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen Ismail Ould Cheikh Ahmed avait annoncé la trêve dimanche dernier, en disant qu'elle serait effective pour une période initiale de trois jours, renouvelable.
Cependant, des affrontements qui ont eu lieu mercredi à l'artillerie lourde et des raids aériens ont tué cinq personnes au moins dans tout le pays, y compris des combats près des frontières de l'Arabie Saoudite et autour de Sanaa, selon des sources militaires.
Le gouvernement yéménite a déclaré qu'il serait d'accord pour la trêve si les Houthis (Ansarallah) la respecte également, accepte la surveillance du cessez-le-feu et la fin de leur siège de Taiz.
Dans un communiqué publié mardi soir, les Houthis se sont déclarés prêts pour un "cessez-le-feu durable, total et sans conditions".
Mercredi, cependant, les frappes aériennes de la coalition se sont poursuivies dans les provinces de Saada et Omran, tandis qu'au moins deux combattants pro-gouvernementaux ont été tués et 15 autres ont été blessés dans la province de Hajja.
Les combats se sont poursuivis durant la nuit à Taez, avec les pertes des deux côtés, selon des témoins et des sources militaires.
Indiquez le nombre de personnes tuées par l'armée de l'ennemi saoudien, ces quasi-hommes, vous petits-enfants de singes et de porcs. De quelle paix parlez-vous? Elle appartient au peuple yéménite, aux comités populaires, à l'armée yéménite et à Ansarallah. Ils peuvent se mettre d'accord ou pas et ils devraient avoir la liberté de choix. Je pense que les Yéménites ne peuvent pas se mettre d'accord parce qu'ils veulent se venger. Il est leur droit parce qu'ils sont victorieux.
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