Suspects du Hizbollah coincés pour blanchiment d'argent du cocaïne

Trois hommes liés au Hizbollah suspectés de blanchiment d'argent du cocaïne pour le cartel colombien ont été coincés par les agents américains de lutte antidrogue (DEA), a rapporté Miami Herald mardi 11 octobre.

Les agents ont affirmé que les trois hommes avaient transféré illégalement 500 000 dollars dans les banques de Miami à travers une série d'opérations financières compliquées s'étendant de l'Australie à l'Europe.

Mohammad Ahmad Ammar, 31 ans, qui vit à Medellín en Colombie, a été emprisonné à Miami la semaine dernière et répondra aux chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Deux autres associés du Hizbollah sont accusés dans la même affaire, l'un d'eux en détention à Paris, alors qu'un autre est en fuite, probablement au Liban ou au Nigeria.

Le DEA enquête sur l'affaire avec la Force du Sud de Floride de Lutte contre le blanchiment d'argent, un groupe d'enquêteurs fédéraux et de l'état, a rapporté le journal.

Ammar est décrit dans les documents comme associé du Hizbollah dont le travail est de blanchir l'argent pour l'opération de cocaïne colombienne connue sous le nom La Oficina, une branche du fameux cartel de Medellin.

Il était connu pour le blanchiment d'argent à travers la Hollande, l'Espagne, le Royaume-uni, l'Australie et l'Afrique, d'après un mandat d'arrestation. Ammar est accusé de huit infractions, dont le blanchiment d'argent et la conspiration pour blanchir l'argent.

Ghassan Diab, un associé présumé du Hizbollah basé au Nigeria est toujours en fuite, fait face à des accusations. Il est lié à « un haut membre du Hizbollah ».

Le troisième inculpé Hassan Mohsen Mansour du Hizbollah avec une double nationalité libanaise et canadienne. Il est en détention à Paris, et fait face à des poursuites fédérales séparées mais similaires pour blanchiment d'argent au sud de la Floride.