Une femme âgée de 19 ans arrêtée dans une enquête sur une voiture trouvée remplie de bonbonnes de gaz à Paris avait prêté allégeance à « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) et préparait une attaque imminente, ont annoncé les responsables français ce vendredi 9 septembre.
Le président français François Hollande a précisé qu'une cellule terroriste a été démantelée et une attaque « déjouée », après l'interpellation d'Ines Madani et deux autres femmes, a rapporté l'AFP.
Les enquêteurs croient que Madani est le suspect principal dans une enquête sur la Peugeot 607 trouvée quelques centaines de mètres de la Cathédrale de Notre Dame dimanche. Elle est la fille du propriétaire de la voiture.
La voiture contenait cinq bonbonnes de gaz pleines et trois bouteilles remplies de carburant diesel et a été découverte avec ses feux de détresse clignotant. Ses plaques d'immatriculation ont été retirées.
Madani a prêté allégeance à l'EIIL dans une lettre trouvée en sa possession, d'après une source de l'enquête.
Une source de la police a indiqué que les services de sécurité avaient émis un avertissement jeudi sur une possible attaque sur les stations de train à Paris et la zone où les femmes vivaient.
La France est en état d'alerte maximale après que l'EIIL a appelé ses partisans à attaquer le pays pour venger les frappes aériennes sur les bases du groupe en Syrie et en Irak.
Le premier procureur de France des affaires anti-terroristes François Molins a mis en garde que les individus radicalisés, qui ont souvent reçu un entraînement sur les armes et les explosifs, sont des « bombes à retardement » puisqu'ils quittent l'EIIL et rentrent au pays.
