Au moins 80 soldats progouvernementaux et rebelles ont été tués durant les combats de la semaine dernière dans le nord du Yémen, près de la frontière avec l'Arabie saoudite, a fait savoir l'AFP lundi 25 juillet.
Les affrontements ont débuté jeudi, lorsque les forces loyales au président yéménite Abd Rabbu Mansour Hadi ont lancé une offensive destinée à reprendre les villes de Haradh et de Midi dans la province frontalière de Hajja.
« Au moins 48 rebelles (Houthis) et troupes loyales à (l'ancien président) Ali Abdullah Saleh ont été tués » durant ces combats, a indiqué l'une des sources.
Trente-quatre soldats pro-Hadi ont également trouvé la mort, a signalé une autre source.
La plupart de ces soldats ont été tués par des explosions de mines antipersonnel enterrées par les rebelles, a-t-elle précisé, ajoutant que des dizaines d'autres avaient été blessés des deux côtés.
Les forces pro-Hadi avaient réussi à reprendre un poste frontalier à l'entrée de Haradh et à progresser en direction du centre de la ville, a précisé une autre source militaire.
Le Koweït, qui accueille les pourparlers de paix au Yémen depuis trois mois, a lancé le 20 juillet un ultimatum aux belligérants pour parvenir à un accord d'ici quinze jours ou quitter le pays.
Tous les tueurs sont des Saoudiens et les partisans de Hadi évincé. Pourquoi ne dites-vous pas la vérité ? Vos mensonges sont évidents.
Répondre1 COMMENTAIRE (S)