Les précipitations torrentielles constantes, le débordement des rivières et les inondations ultérieures dans plusieurs parties de l'Iran ont causé de graves dégâts dans plusieurs provinces cette semaine.
L'Agence de presse de la république islamique (IRNA) a cité Mohammad-Baqer Mohammadi, directeur des opérations du Croissant Rouge iranien, disant que 19 provinces ont subi d'énormes dégâts depuis le 6 décembre.
Les organes de presse iraniens ont rapporté qu'au moins neuf personnes sont mortes dans les inondations depuis mardi 8 décembre.
Le sud de l'Iran a subi le plus de dégâts, mais les inondations ont également frappé sévèrement plusieurs autres parties du pays. Dans la province de Hormozgan, environ 69 maisons ont été irréparablement endommagées dans les inondations, laissant beaucoup de personnes sans abri.
Dans la province de Fars, Kazeroun a reçu le plus haut débit d'averses ces deux derniers jours et 14 autres villes ont été gravement inondées.
Les responsables de Khuzestan ont indiqué que la province n'a pas reçu son allocation des fonds d'urgence pour l'année iranienne en cours, qui est maintenant en son neuvième mois.
Ils ont annoncé que le manque de fonds entrave les efforts de secours et de reconstruction vu les milliers de dollars nécessaires pour réparer les dégâts subis par les maisons, les stocks sauvages et l'agriculture.
C'est seulement lundi que le ministère iranien de l'Intérieur a annoncé qu'il a envoyé une lettre à l'Organisation de planification et de budget du pays demandant des fonds pour atténuer les dégâts des inondations.
Incompétence, mauvaise gouvernance
Les fortes inondations dans le sud et le centre de l'Iran causent une destruction majeure, des victimes et perte de vies chaque saison.
Le déficit en fonds d'urgence, préparation inadéquate aux inondations, faibles structures de barrages, absence de gestion de crises et gouvernement local incompétent sont les principales causes des catastrophes causées par les aversions tous les quelques mois.
Malgré les problèmes récurrents, le gouvernement iranien n'a quasiment rien fait pour se préparer aux inondations prévues et fait maintenant peu pour remédier aux dégâts.
Entretemps, le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a reçu une augmentation dans son budget annuel cette année, dont une grande partie aurait été probablement dépensée dans la lutte contre les manifestations en Iran, y compris dans la province de Khuzestan, ainsi que les guerres par procuration dans la région.
Seulement la semaine dernière, le 3 décembre, l'administration du président Hassan Rouhani a alloué environ 340.000 dollars à la Fondation Qassem Soleimani, dirigée par Zeinab Soleimani, fille du commandant de la Force Qods du CGRI qui a été tué à l'aéroport de Bagdad dans un raid américain en janvier.
La Fondation aurait reçu également 400.000 dollars l'année dernière.