Le gouvernement yéménite a débuté jeudi 13 août les pourparlers à Riyad avec le Conseil de transition du Sud (CTS) en vue de la formation d’un nouveau gouvernement et de l’accélération de la mise en œuvre de l’accord de partage du pouvoir signé en novembre dernier.
L’Accord de Riyad s’engageait à mettre fin aux hostilités entre les deux parties et prévoyait le retour du gouvernement à Aden et le placement des forces armées des deux camps sous l’autorité des ministères de la Défense et de l’Intérieur.
En juillet, le président du Yémen Abdrabbo Mansour Hadi, en exil à Riyad, avait chargé le Premier ministre Moeen Abdoulmalik de former un nouveau gouvernement dans un délai de 30 jours et avait annoncé la nomination d’un nouveau commandant de la police et gouverneur d’Aden.
Lors de sa rencontre avec des représentants du CTS à Riyad, Abdoulmalik avait souligné que les priorités de ce nouveau gouvernement portaient sur la mise en place de réformes durables, la lutte contre la corruption, le sauvetage de l’économie et la normalisation des conditions de vie dans les provinces libérées.
Il s’attachera également à « unifier les forces nationales pour mettre fin au coup d’État des Houthis », selon un communiqué de presse publié jeudi.
Une commission saoudienne est arrivée jeudi à Aden pour superviser la mise en œuvre du volet militaire de cet Accord de Riyad.
Cette commission, présidée par le major général Mohammed al-Rubaie, supervisera étroitement le déploiement des forces sur le terrain, en particulier à Sheikh Salem et Shaqra, dans la province d’Abyan.
Sa mission sera d’élaborer un plan comportant des mesures pratiques pour la mise en œuvre du volet militaire de cet accord.
Tout retard dans la mise en œuvre fera le jeu des Houthis
« La mise en œuvre de ce volet militaire assurera le succès de la mise en œuvre de l’ensemble de cet accord », a expliqué le politologue Adel al-Shujaa à Al-Mashareq, précisant que les deux parties étaient chargées de la réussite de ces efforts.
Le gouvernement et la coalition arabe ont souligné l’importance de l’Accord de Riyad pour l’unification du front intérieur et les efforts visant la libération des provinces restantes des Houthis, a-t-il ajouté.
« Les éventuels obstacles à la mise en œuvre de cet accord ne feront que servir les Houthis et les autres groupes terroristes », a-t-il poursuivi.
Pour le politologue Faisal Ahmed, l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord de Riyad et la formation d’un nouveau gouvernement « sont nécessaires pour répondre aux difficultés économiques et structurelles que connaissent aujourd’hui les habitants d’Aden et des autres provinces libérées ».
Le succès de la mise en œuvre du volet militaire de cet accord, notamment le redéploiement des forces et le retrait des forces du CTS d’Aden, renforcera la capacité du gouvernement à relever ces défis économiques, a-t-il indiqué.
« La non-mise en œuvre de cet accord sera synonyme de faim, de chaos et de conflit à Aden, dans l’Abyan et dans les autres villes libérées dans le sud », a-t-il conclu.
Quelle est cette langue? Séparatistes?! Nous sommes des gens libres. Les habitants du Nord sont des traîtres. Ils auraient pu empêcher la guerre de 94. Le Sud arabe est un peuple libre. Laissez les menteurs aller en enfer!
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