Les agences des Nations unies continuent d’envoyer de l’aide médicale via les aéroports du Yémen pour aider le secteur de la santé du pays à lutter contre la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19).
Un avion de l’UNICEF transportant 16 tonnes de médicaments et de matériel de protection a atterri à l’aéroport d’Aden samedi 6 juin.
Par ailleurs, le Programme national d’approvisionnement médical du ministère de la Santé publique et de la Population à Seiyun a reçu vendredi le troisième lot d’aide contre le COVID-19 du Centre d’aide et de secours humanitaire du Roi Salmane (KSRelief).
Les Nations unies et les pays donateurs doivent continuer à soutenir le secteur de la santé du Yémen dans sa lutte contre le COVID-19, a affirmé Eshraq al-Sebai, porte-parole de la Haute Commission d’urgence du Yémen pour la lutte contre le coronavirus.
Dans certaines provinces, les sous-commissions sont à court de tubes à essai PCR, a-t-elle rapporté à Al-Mashareq.
« Les centres de quarantaine et de traitement d’al-Moukalla et Seiyun ont déclaré le 4 juin qu’ils n’avaient plus de tubes PCR depuis quatre jours », a-t-elle indiqué, ce qui « nuit à mission envers les patients et les cas suspects ».
Les dernières livraisons « comprennent des fournitures médicales, des respirateurs et des équipements de protection et de sécurité pour les médecins », a-t-elle ajouté.
Selon la commission, 484 cas de coronavirus et 112 décès ont été enregistrés dans les provinces contrôlées par le gouvernement à la date de dimanche.
Al-Sebai a exhorté les Nations unies à continuer de soutenir le secteur de la santé du Yémen, qui s’est presque effondré et a besoin d’efforts nationaux et internationaux accrus pour l’aider à faire face à la pandémie de coronavirus.
Une conférence virtuelle des bailleurs de fonds pour le Yémen, organisée la semaine dernière par l’Arabie saoudite en coopération avec les Nations unies, a recueilli environ 1,35 milliard de dollars en promesses de dons, sur un total de 2,4 milliards de dollars visés par les Nations unies.
Sur ce montant, Mark Lowcock, secrétaire général adjoint des Nations unies pour les affaires humanitaires, a déclaré que 180 millions étaient nécessaires pour combattre le virus qui se propage rapidement.