Trois soldats libanais ont été tués et deux autres ont été blessés dimanche 9 février dans la région du nord-est de Hermel près de la frontière avec la Syrie, alors qu'ils poursuivaient un véhicule volé, a indiqué l'armée.
Les soldats étaient à la poursuite du véhicule volé lorsqu'ils ont été « pris dans une embuscade et essuyé des tirs » dans la zone d'al-Mesherfeh.
Dans un communiqué initial, l'armée a dit que deux soldats ont été abattus, mais a rapporté plus tard qu'un troisième a succombé à ses blessures.
Les trois soldats avaient été identifiés par les médias libanais par Ali Ismail, Ahmed Haidar Ahmed et Hasan Ezzeddine.
L'armée a affirmé qu'un homme armé a également été tué et le conducteur du véhicule a été arrêté.
Les circonstances autour de l'incident demeurent floues.
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a condamné l'embuscade, disant qu'une attaque sur l'armée et une attaque contre tous les libanais.
« Ce qui est requis en ce moment est d'accélérer l'arrestation des attaquants», a-t-il précisé dans un communiqué publié par l'agence de presse nationale.
Au lendemain de l'attaque, le député libanais Gebran Bassil, chef du mouvement patriote libre a appelé à mettre fin à la prolifération des armes dans le pays, a rapporté le quotidien libanais Naharnet.
« Nous exprimons tout notre soutien à l'armée et aux forces de sécurité pour mettre en œuvre un plan de sécurité décisif», a souligné Bassil.
Les chefs religieux libanais ont adopté une position unie en condamnant l'attaque.
« Ce crime odieux contre l'armée touche tous les libanais qui croient en l'institution militaire, au maintien de la sécurité et la stabilité dans le pays», a souligné le Grand Mufti Abdoul-Latif Derian dans un communiqué.
Aucune crédibilité dans les informations.
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Que Dieu soit avec le protecteur [de notre pays] et le destructeur des ennemis de la religion!
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