Le gouvernement saoudien a condamné mardi 12 novembre ce qu’il a appelé la "tromperie" de l’Iran sur son programme nucléaire, après la décision de Téhéran de reprendre les activités atomiques sur l’un de ses sites clés.
Une réunion du cabinet ministériel présidée par le roi Salman a exprimé sa "dénonciation à l'Iran pour sa tromperie persistante et ses retards dans la fourniture des informations requises sur son programme nucléaire à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", selon l'agence de presse saoudienne.
L’AIEA, l’organe de surveillance nucléaire de l’ONU, a déclaré lundi dans un rapport que des particules d’uranium avaient été détectées sur un site non déclaré en Iran.
Le rapport a également confirmé que l'Iran avait intensifié son enrichissement en uranium, en violation d'un accord historique signé en 2015 avec les puissances internationales.
Un an après le retrait américain du Plan d'action global commun (JCPOA), l'Iran a commencé à réduire ses engagements vis-à-vis de l'accord dans l'espoir d'obtenir des concessions de la part de ceux qui étaient encore parties à l'accord.
La dernière mesure prise par l'Iran est intervenue la semaine dernière, lorsque des ingénieurs ont commencé à injecter du gaz d'hexafluorure d'uranium dans des centrifugeuses d'enrichissement précédemment désactivées de l'usine souterraine de Fordow au sud de Téhéran.