La marine américaine et les forces internationales conjointes stationnées en mer Rouge, dans le golfe d'Aden, le bassin somalien, l'océan Indien et le Golfe sont essentielles pour garantir la sécurité régionale et le trafic commercial mondial, ont expliqué des experts à Al-Mashareq.
Les Forces maritimes combinées (FMC) et le Commandement central des forces navales américaines (NAVCENT) maintiennent la sécurité de la navigation dans ces eaux, ont-ils rapporté.
Ils cherchent à déjouer les activités du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), de ses milices affiliées et des groupes criminels qui dépendent de la contrebande comme source de financement, ont indiqué les experts.
Les FMC sont un partenariat naval multinational qui existe pour assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité sur près de 8,3 millions de kilomètres carrés d'eaux internationales et dans des voies maritimes qui font partie des plus importantes au monde.
Cette force de 33 nations se concentre principalement sur la lutte contre le terrorisme et la piraterie, elle encourage la coopération régionale et promeut un environnement maritime sûr.
En décembre, les FMC ont saisi cinq cargaisons de drogue dans les eaux internationales du nord de la mer d'Oman.
Le commodore Darren Garnier, commandant de la Force opérationnelle combinée (FOC) 150 des Forces maritimes combinées (FMC), a déclaré que ces actions « démontrent la valeur des partenariats internationaux en mer et des efforts des Forces maritimes combinées ».
Grâce à ces efforts, « de grandes quantités de stupéfiants n'atteindront pas leur destination, privant les organisations terroristes de revenus et profits qu'ils utilisent pour financer leurs activités illégales », a-t-il expliqué.
Des alliances pour contrer la menace du CGRI
Les FMC sont l'une des plus grandes alliances militaires au monde qui agissent pour maintenir la sécurité dans les zones où elles sont présentes, a indiqué le colonel Rashid Mohammed al-Marri, ancien membre du service de lutte contre les stupéfiants de la police de Dubaï.
Cette région est l'une des plus importantes pour le commerce mondial, car elle comprend des voies essentielles pour les flux d'échanges régionaux et mondiaux, comme le Bab-el-Mandeb et le canal de Suez, a-t-il précisé à Al-Mashareq.
Ces voies sont de plus en plus menacées par le CGRI et les milices affiliées, surtout après les récentes sanctions américaines contre l'Iran, a-t-il poursuivi.
« L'Iran cherche à contourner [ces sanctions] grâce à la contrebande, en utilisant de petits bateaux transportant des produits vers de grands navires ancrés au large », a indiqué al-Marri.
La moindre tension dans ces eaux perturberait les secteurs financiers mondiaux, en particulier le pétrole, a-t-il déclaré, ajoutant que cela toucherait également le commerce, car tout retard dans la livraison de produits périssables pourrait entraîner leur perte.
« Le NAVCENT américain joue un rôle capital dans les opérations des FMC, en raison de leur large déploiement dans la région et de leurs bases navales », a-t-il indiqué.
En plus d'agir par le biais des opérations conjointes des FMC, les forces américaines ont également forgé des alliances bilatérales avec les pays de la région, notamment les États du Golfe, a précisé al-Marri.
Cela permet à la marine américaine de mettre au point une grande base de données partagée avec ces États pour traquer toute activité suspecte, « et surtout celles perpétrées par le CGRI et les groupes affiliées », a-t-il fait savoir.
Déjouer la contrebande maritime
Le régime iranien finance le CGRI et ses milices affiliées au Moyen-Orient grâce à des activités illégales comme la contrebande maritime, a expliqué Sheyar Turko, spécialiste du financement du CGRI.
« Par exemple, les médicaments, les pilules et les stupéfiants illégaux sont la principale source de financement du Hezbollah, une milice libanaise », a-t-il expliqué à Al-Mashareq.
Ces derniers temps, la milice a tenté d'inonder les marchés du Golfe de drogue, notamment après que les activités de financement du Hezbollah ont fait l'objet d'une attention accrue.
Outre la drogue, le Hezbollah et d'autres milices du CGRI dépendent du commerce illégal de biens contrefaits ou de contrebande, ce qui nécessite une importante flotte de bateaux petits et rapides, a déclaré Turko.
« Les usines du CGRI excellent dans la fabrication de ces bateaux », a-t-il fait savoir, ajoutant que les FMC doivent empêcher le CGRI « de mener toute activité maritime visant à contourner les sanctions [américaines] ».
La lutte contre la contrebande et la piraterie fait partie intégrante des opérations de sécurité maritime, car de nombreux groupes criminels et terroristes pratiquent ce genre d'activités pour remplir leurs coffres, a indiqué le major général Yahya Mohammed Ali, spécialiste des groupes terroristes et ancien officier de l'armée égyptienne.
« La tâche la plus importante confiée aux FMC et au NAVCENT américain est de faire régner l'ordre dans les eaux territoriales de la mer Rouge, du Golfe persique et du Golfe d'Aden pour y contrer toute activité illégale du CGRI », a-t-il déclaré à Al-Mashareq.
« L'Iran utilise les eaux internationales pour mener plusieurs activités illégales, dont la contrebande de stupéfiants, d'armes et d'éléments armés », a-t-il poursuivi.
Les opérations assignées aux FMC « portent sans aucun doute atteinte à toutes les activités extérieures du CGRI et limitent sa propagation dans la région du bassin méditerranéen et dans le Golfe », a-t-il conclu.
C'était très bien. Continuez votre travail à jeter la lumière sur ce régime honteux, disgracieux de la république non iranienne, non islamique!
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C’est l’occupation du Yémen et de la Somalie sous le prétexte de l’Iran. Arrête de mentir; les peuples ont compris le plan, O coquins!
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