Dimanche 10 juin, les défenses aériennes saoudiennes ont intercepté au-dessus de la ville de Jizan, dans le sud du pays, un missile balistique tiré depuis le territoire tenu par les Houthis (Ansarallah) au Yémen proche.
Des débris du missile ont atterri dans des zones résidentielles de Jizan sans faire de blessés, a fait savoir la coalition dans un communiqué publié par la Saudi Press Agency.
Cette attaque se produit un jour après que trois civils ont été tués à Jizan lorsque les Houthis, appuyés par l'Iran, ont tiré un « projectile » sur la province, selon la coalition.
Ces frappes coïncident avec la progression des forces yéménites soutenues par la coalition vers le port d'al-Hodeidah sur la mer Rouge, qui est tenu par les Houthis, entrée principale pour l'aide humanitaire dans le pays.
La région du sud a été frappée par de nombreux missiles balistiques tirés par les Houthis, un groupe soutenu par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), a rapporté le major général Mansour al-Shehri, ancien officier de l'armée et attaché militaire.
Vendredi 8 juin, deux roquettes ont également été tirées sur le sud de l'Arabie saoudite, l'une défaillante et atterrissant en territoire yéménite, l'autre interceptée par la défense anti-aérienne saoudienne, a-t-il déclaré à Al-Mashareq.
Le jour suivant, une roquette a atteint une zone peuplée de Jizan et a atterri sur un véhicule civil, tuant trois Saoudiens : Ahmed Jahshour Sahari, son frère Saoud Jahshour Sahari, et leur proche Abdo Mohsen Sahari, a-t-il rapporté.
« Cette escalade par les [Houthis] était prévisible, surtout après les pertes qu'ils ont subies dans plusieurs régions du Yémen », a-t-il indiqué, ajoutant que les forces de la coalition soutenant le gouvernement légitime ont réussi à libérer de vastes zones contrôlées par les Houthis.