![Les combattants Houthis montent dans un véhicule blindé à l'extérieur de la résidence de l'ancien président assassiné Ali Abdoullah Saleh à Sanaa le 4 décembre. [Mohammed Huwais / AFP]](/cnmi_am/images/2017/12/15/10773-Yemen-Sanaa-Houthis-700_496.webp)
Le ministère des Affaires religieuses et de l'Orientation du Yémen a appelé jeudi 14 décembre les prédicateurs des mosquées et les érudits religieux à utiliser le sermon du vendredi pour appeler les gens à s'unir derrière le gouvernement légitime.
Dans une circulaire adressée aux directeurs des bureaux des Waqfs religieux et des bureaux d'orientation, le ministère leur a instruit d'ordonner les prédicateurs d'utiliser le sermon du vendredi pour attirer l'attention sur l'impact négatif des Houthis (Ansarallah).
“Les savants doivent expliquer les dangers pour la sécurité, la stabilité et la sureté de notre peuple [et] de la région "et des voies de navigation internationales si les Houthis continuent à contrôler" une partie vitale de notre pays bien-aimé", a indiqué le ministère.
Les sermons de vendredi suivront les instructions du ministère "pour expliquer les dangers des milices houthis pour la sécurité et la stabilité de notre pays", a déclaré Cheikh Mohammed al-Wali, directeur général du Bureau des Waqfs et de l'orientation religieuse à Aden.
“Certains prédicateurs et universitaires ont déjà adopté cet appel dans leurs sermons et leurs programmes de sensibilisation de leur propre chef", a-t-il déclaré à Al-Mashareq.
La bataille doit être résolue rapidement
Dans une déclaration jeudi, le président de l'Association des savants d'Aden, le cheikh Ammar Ben Nasher al-Ariqi, a mis en garde contre "l'exploitation des tribus houthis en fournissant au régime iranien une énorme réserve de main-d'œuvre".
Il a également mis en garde contre l'acceptation de l'autorité des Houthis comme un fait accompli.
“Tout retard dans la résolution de la bataille et la fin du coup renforceront leurs bases populaires, y compris celles qui sont soit des partisans ou des alliés des Houthis sur le plan doctrinal ou politique", a déclaré al-Ariqi.
Il a souligné la nécessité de tirer parti du ressentiment populaire répandu contre les Houthis en offrant aux anciens partisans de la milice un pardon général pour guérir les blessures.
Il a également appelé le Congrès général du peuple (CGP) à se retirer de son alliance avec les Houthis et de tous les champs de bataille pour mettre fin à son partenariat politique et militaire avec la milice.
“La création d'une alliance politique nationale élargie sous le gouvernement légitime, l'armée nationale et une résistance honorable est la solution idéale pour le Yémen", a-t-il déclaré.
