![Érudits et prédicateurs yéménites ont parlé du danger de l'idéologie extrémiste et des efforts nécessaires pour protéger la société, lors d'une rencontre qui s'est tenue le 18 novembre à Aden, la capitale yéménite provisoire. [Photo diffusée en ligne]](/cnmi_am/images/2017/11/20/10436-yemen-scholars-700_496.webp)
Les intellectuels et prédicateurs yéménites qui se sont réunis samedi 18 novembre à Aden ont souligné la nécessité de combattre l'extrémisme et cette déviation idéologique qu'est le terrorisme, et de propager les valeurs de modération.
Cette rencontre, organisée par le ministère des Dotations religieuses et de l'Orientation, avait pour but de mettre en lumière les dangers qu'il y a à s'en prendre à l'idéologie extrémiste, et les efforts nécessaires pour protéger les érudits et les prédicateurs afin qu'ils puissent continuer à faire leur travail.
Les participants ont expliqué que tous ceux qui s'en remettent au terrorisme et à la violence sont des criminels qui doivent être condamnés et poursuivis en utilisant tous les moyens légaux possibles.
Le Premier ministre Ahmed Obeid ben Daghr a exhorté les intellectuels à continuer de jouer leur rôle dans la lutte contre l'idéologie terroriste, en dépit des difficultés qui les attendent.
« Vous avez dit, et dîtes encore, des paroles de vérité, et cela fait de vous des cibles, et certains d'entre vous ont déjà été menacés et tués », leur a-t-il déclaré.
« Mais ils ne doivent pas nous faire peur, et tant que nous aurons raison, nous les vaincrons », a-t-il ajouté.
« Le fléau du terrorisme n'a ni religion, ni géographie, ni frontière », a-t-il poursuivi, ajoutant que mettre un terme au coup d'État des Houthis et lutter contre le terrorisme sont les priorités du gouvernement.
« Cette rencontre a été organisée pour souligner l'importance du rôle de phares de la pensée que jouent érudits et prédicateurs dans la lutte contre l'extrémiste et le terrorisme, qui ont visé et tué deux prédicateurs à Aden [en octobre] et ont failli en tuer un troisième lors d'une autre opération », a expliqué Cheikh Mohammed al-Wali, directeur général de l'Office des Dotations religieuses et de l'Orientation à Aden.
« Il est du devoir des intellectuels vis-à-vis de leur communauté de criminaliser le terrorisme et ses auteurs, et d'exposer au grand jour cette idéologie extrémiste qui n'a rien à voir avec l'islam », a-t-il déclaré à Al-Mashareq.
Malgré les menaces qui planent sur eux, les intellectuels poursuivent leur mission d'éradication de l'idéologie extrémiste, a-t-il conclu.
