Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré mardi 14 mai que son pays ne cherchait pas à faire la guerre à l'Iran, en dépit d'une flambée des tensions, a rapporté l'AFP.
Le chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a quant à lui insisté sur le fait que la confrontation entre les deux pays était un test de détermination plutôt qu’une confrontation militaire.
"Nous ne cherchons pas fondamentalement une guerre avec l’Iran", a déclaré Pompeo lors d’une visite en Russie.
Mais Pompeo a ajouté : "Nous avons également expliqué aux Iraniens que si les intérêts américains étaient attaqués, nous réagirions très certainement de manière appropriée".
Khamenei a fait écho à la rhétorique de Pompeo dans un discours prononcé devant des responsables.
"Ce face-à-face n'est pas militaire car il n'y aura pas de guerre. Ni nous ni eux (les États-Unis) ne cherchons la guerre. Ils savent que ce ne sera pas dans leur intérêt", a-t-il déclaré, cité sur son site internet.
Les États-Unis ont imposé de lourdes sanctions à l'Iran dans le but de réduire son poids régional, et ont récemment renforcé la pression en déployant un groupe de frappe de porte-avions et des bombardiers pour contrer les menaces présumées de l'Iran.
Lors de la visite de Pompeo, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou travaillerait "pour que cette situation ne se transforme pas en un scénario militaire".