L'Arabie saoudite a annoncé jeudi 20 décembre la création d'instances gouvernementales pour renforcer la surveillance de ses opérations de renseignement, à la suite du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, a rapporté l'AFP.
Le royaume a déclaré que Khashoggi avait été tué dans son consulat d'Istanbul le 2 octobre dans le cadre d'une "opération voyou" menée par le chef des services de renseignements adjoint à l'époque, Ahmad al-Assiri, et le conseiller de la cour royale Saud al-Qahtani, qui ont tous deux été limogés.
Le roi Salman a par la suite ordonné la restructuration du principal service de renseignement sous la supervision de son fils, le prince héritier Mohammed bin Salman.
Un comité dirigé par le prince a approuvé la création de trois départements pour s'assurer que les opérations de renseignement sont conformes à la politique de sécurité nationale, au droit international des droits de l'homme et aux "procédures approuvées", a annoncé jeudi l'agence de presse saoudienne officielle.
La déclaration ne fait aucune mention de Khashoggi.