Le bénéfice semestriel d'Emirates Airline glisse de 86% à cause de la hausse du prix du pétrole

Emirates Airline a enregistré jeudi 15 novembre une baisse de 86% de ses bénéfices semestriels, entant que principal transporteur du Moyen-Orient ayant été touché par une hausse des prix du pétrole et des dévaluations monétaires, a rapporté l'AFP.

La compagnie aérienne basée à Dubaï a déclaré dans un communiqué que son bénéfice net au 30 septembre avait également été impacté par d'autres défis et qu'elle s'attend à des mois difficiles.

Emirates a déclaré avoir enregistré un bénéfice d'à peine 62 millions de dollars au premier semestre de l'exercice 2018-2019, contre 452 millions de dollars pour la même période l'an dernier.

"Le coût élevé du carburant ainsi que les dévaluations monétaires dans des marchés tels que l’Inde, le Brésil, l’Angola et l’Iran ont balayé environ 4,6 milliards de dirhams (1,25 milliard de dollars) de nos profits", a déclaré Cheikh Ahmed bin Saïd Al-Maktoum, président du conseil d’administration du groupe Emirates .

Emirates, l’une des plus grandes compagnies aériennes du monde, a déclaré que les coûts de carburant avaient augmenté de 42% par rapport à la même période de l’année dernière.

La compagnie, qui dessert plus de 150 destinations, a déclaré que le coût du carburant représentait un tiers de ses dépenses.

Emirates est le plus grand exploitant d’Airbus A380 au monde, avec plus de 100 super jumbos dans sa flotte.

"Les six prochains mois seront difficiles, mais les bases du groupe Emirates restent solides", a déclaré Cheikh Ahmed dans un communiqué.

Les six prochains mois seront difficiles, mais les bases du groupe Emirates restent solides", a souligné Cheikh Ahmed dans un communiqué.

Les revenus d’Emirates ont atteint 13,3 milliards de dollars, soit 10% de plus que l’année précédente.

"Nous gérons de manière proactive la myriade de défis auxquels font face les compagnies aériennes et les industries du voyage, y compris la pression baissière incessante sur les rendements et les conjonctures économiques et politiques incertaines dans notre région et dans le monde", a déclaré Sheikh Ahmed.

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