La guerre du Yémen nécessitera «très probablement» une solution militaire en raison de l'influence de l'Iran, a déclaré dimanche 24 septembre le président Abd Rabbou Mansour Hadi, en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
"La solution militaire est la plus probable parce que ce n'est pas leur décision", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à la télévision Al-Arabiya la fin de semaine, faisant référence aux Houthis (Ansarallah) et à leurs partisans, l'Iran.
"Même si vous parvenez à un accord avec eux, ils invoquent l'Iran ... de nouveau, et vous n'avez plus d'accord", a-t-il souligné.
L'interview a eu lieu quelques jours seulement après le troisième anniversaire de la prise de contrôle de Sanaa par les Houthi, que le groupe soutenu par l'Iran contrôle en coordination avec des forces fidèles à l'ex-président du Yémen Ali Abdoullah Saleh.
Bien qu'il ait largement minimisé les chances de la piste des négociations, Hadi a déclaré que son gouvernement "gardera sa main tendue vers la paix".
