Mise en examen d'un suspect de l'EIIL déporté des Philippines au Koweït

Le Koweït devrait commencer à interroger mardi 18 avril à un extremiste suspecté d'avoir des liens avec "L'Etat Islamique en Irak et au Levant" (EIIL) expulsé des Philippines alors que les autorités ont renvoyé quatre de ses proches familiaux en garde à vue, a indiqué l'AFP.

Hussein al-Dhafiri a été arrêté dans un quartier haut de gamme de Manille à la fin du mois dernier avec sa femme syrienne Rahaf Zina soupçonnée d'être membre de l'EIIL et de planifier des attaques dans les deux pays, ont rapporté les médias de l'émirat.

Il a été expulsé vers le Koweït le vendredi 14 avril pour être jugé dans son pays d'origine en raison de son appartenance à une organisation interdite et des complots d'attaques.

Sa femme, à qui il s'est marié après que son époux de haut grade au sein de l'EIIL ait été tué en Syrie, reste en détention aux Philippines en attendant son expulsion vers le Qatar, d'où elle est arrivée dans les îles.

Les autorités judiciaires du Koweït ont renvoyé quatre membres de la famille d'Al-Dhafiri en détention provisoire pendant 21 jours en attendant d'autres enquêtes, a rapporté le journal Al-Qabas.

Ils font face à des accusations similaires à celles d'al-Dhafiri, a indiqué le journal.

Le secrétaire à la justice philippine, Vitaliano Aguirre, a déclaré jeudi qu'Al-Dhafiri était soupçonné de fabriquer des explosifs et d'une éventuelle planification opérationnelle contre le Koweït.

Une déclaration publiée vendredi par l'ambassade du Koweït à Manille a indiqué que les services de sécurité de l'émirat avaient obtenu des preuves qu'Al-Dhafiri envisageait de mener des attaques terroristes à l'interieur de l'Etat du Koweït".

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