Sécurité

Les États-Unis et la Turquie lancent des patrouilles conjointes dans le nord-est de la Syrie

AFP

Des hélicoptères UH-60 Black Hawk de l'armée américaine effectuent une patrouille aérienne conjointe de la « zone de sécurité » dans le nord-est de la Syrie avec des hélicoptères militaires turcs le 5 septembre. La zone de sécurité est destinée à répondre aux préoccupations de la Turquie en matière de sécurité, à maintenir la sécurité dans le nord-est de la Syrie afin que l'EIIS ne puisse pas réapparaître, et à permettre à la coalition de rester concentrée sur la défaite durable de l'EIIS. [US EUCOM]

Des hélicoptères UH-60 Black Hawk de l'armée américaine effectuent une patrouille aérienne conjointe de la « zone de sécurité » dans le nord-est de la Syrie avec des hélicoptères militaires turcs le 5 septembre. La zone de sécurité est destinée à répondre aux préoccupations de la Turquie en matière de sécurité, à maintenir la sécurité dans le nord-est de la Syrie afin que l'EIIS ne puisse pas réapparaître, et à permettre à la coalition de rester concentrée sur la défaite durable de l'EIIS. [US EUCOM]

Dimanche 8 septembre, les États-Unis et la Turquie ont commencé des patrouilles conjointes dans le nord-est de la Syrie, considérées comme la première étape vers l'établissement d'une « zone de sécurité » dans la région, a rapporté l'AFP.

Six véhicules blindés turcs ont traversé la frontière pour rejoindre les troupes américaines en Syrie pour leur première patrouille conjointe, dans le cadre d'un accord conclu le mois dernier entre Washington et Ankara.

Deux hélicoptères ont survolé la zone alors que les véhicules turcs ont traversé une ouverture dans le mur de béton séparant les deux pays.

Ils se sont ensuite dirigés vers l'ouest avec le même nombre de véhicules américains, accompagnés d'une ambulance et d'un pick-up, pour l'opération conjointe, avant de rentrer en Turquie.

Des troupes turques et américaines participent à leur première patrouille conjointe le 8 septembre 2019 à la frontière avec la Syrie près d'Akcakale, dans la province turque de Sanliurfa, dans le cadre d'un accord conclu entre Washington et Ankara. [Bulent Kilic/AFP]

Des troupes turques et américaines participent à leur première patrouille conjointe le 8 septembre 2019 à la frontière avec la Syrie près d'Akcakale, dans la province turque de Sanliurfa, dans le cadre d'un accord conclu entre Washington et Ankara. [Bulent Kilic/AFP]

Des soldats américains participent à une patrouille conjointe le 8 septembre avec des troupes turques dans le village syrien d'al-Hashisha, à la périphérie de la ville de Tal Abyad, le long de la frontière. Six véhicules blindés turcs ont traversé la frontière pour rejoindre les troupes américaines en Syrie pour leur première patrouille conjointe dans le cadre d'un accord conclu entre Washington et Ankara. [Delil Souleiman/AFP]

Des soldats américains participent à une patrouille conjointe le 8 septembre avec des troupes turques dans le village syrien d'al-Hashisha, à la périphérie de la ville de Tal Abyad, le long de la frontière. Six véhicules blindés turcs ont traversé la frontière pour rejoindre les troupes américaines en Syrie pour leur première patrouille conjointe dans le cadre d'un accord conclu entre Washington et Ankara. [Delil Souleiman/AFP]

Le ministère turc de la Défense a déclaré que des drones avaient également été déployés.

L'accord conclu le 7 août est destiné à établir une « zone de sécurité » entre la frontière turque et les zones syriennes à l'est de l'Euphrate contrôlées par les Unités de protection du peuple (YPG) kurdes.

Les forces kurdes syriennes ont commencé à se retirer le long de la frontière turque fin août.

Les États-Unis se concentrent sur la « défaite durable de l'EIIS »

La patrouille a permis aux forces turques d'observer « par elles-mêmes les progrès réalisés pour la destruction des fortifications des YPG et les zones où les éléments des YPG ont volontairement quitté la région », a déclaré le colonel Myles Caggins, porte-parole de la coalition internationale contre « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

Les YPG forment l'ossature des Forces démocratiques syriennes (FDS), un partenaire essentiel de Washington dans la lutte contre l'EIIS en Syrie.

Caggins a indiqué que cette patrouille démontrait « l'engagement continu de la coalition à répondre aux préoccupations légitimes de la Turquie en matière de sécurité, tout en permettant à la coalition et à nos partenaires des FDS de rester concentrés sur la défaite durable de l'EIIS ».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son homologue américain Donald Trump avait promis que la zone tampon ferait 32 km de large.

Le général Yasar Guler, chef d'état-major de l'armée turque, a déclaré samedi lors d'un appel téléphonique au général Joseph Dunford, le plus haut représentant de l'armée américaine, que la zone de sécurité devait être mise en place sans délai, a fait savoir le ministère turc de la Défense.

Un centre d'opérations commun a récemment été mis en place dans le cadre de l'accord.

Ankara espère que la zone de sécurité ouvrira la voie au retour d'une partie des plus de 3,6 millions de réfugiés syriens vivant en Turquie.

Aimez-vous cet article?

1 COMMENTAIRE (S)

Politique Commentaire * INDIQUE CHAMP NÉCESSAIRE 1500 / 1500

Prof. Dr. Eng. Ahmed ben Abd ben Saeed al-Dhaif. La présence d'Américains et de Turcs est un bon signe pour le peuple syrien en tant que lignes de sécurité et postes de contrôle. A la fin, merci à tous d'avoir préservé la sécurité et la sûreté de la décision syrienne. Dieu merci pour tout! Merci beaucoup aux États-Unis! Merci pour les turcs! Je vous remercie tous pour une Syrie sûre.

Répondre