Santé

Un programme financé par l'UE aide le secteur de la santé au Liban

Nohad Topalian à Beyrouth

Le ministre libanais de la Santé publique, Ghassan Hasbani, prononce un discours lors du lancement du programme de soins primaires et secondaires financé par l'UE. [Nohad Topalian/Al-Mashareq]

Le ministre libanais de la Santé publique, Ghassan Hasbani, prononce un discours lors du lancement du programme de soins primaires et secondaires financé par l'UE. [Nohad Topalian/Al-Mashareq]

Un nouveau programme de soins primaires et secondaires, lancé le 13 juin avec 70 millions d'euros (81 millions de dollars) du Regional Trust Fund in Response to the Syrian Crisis (fonds fiduciaire régional en réponse à la crise syrienne) de l'UE, vise à aider le secteur de la santé du Liban.

L'International Medical Corps (IMC) au Liban et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) mettent en œuvre ce programme, qui a pour but d'apporter des services de qualité aux personnes dans le besoin partout dans le pays.

Ce nouveau programme « va au-delà du traitement des maladies pour fournir des soins complets, accessibles et basés sur la communauté pour tous », a expliqué l'UE dans un communiqué.

Plus de 500 000 personnes vulnérables devraient bénéficier de services de qualité abordables pour traiter des problèmes allant de la malnutrition à la santé mentale, a précisé le communiqué.

Une infirmière apporte des soins à un enfant syrien au Centre de soins primaires de Karagheusian, à Burj Hammoud au Liban. [Nohad Topalian/Al-Mashareq]

Une infirmière apporte des soins à un enfant syrien au Centre de soins primaires de Karagheusian, à Burj Hammoud au Liban. [Nohad Topalian/Al-Mashareq]

Le soutien de l'UE au secteur de la santé libanais est « une réponse urgente et nécessaire à la tâche difficile à laquelle le Liban est confronté avec l'accueil du plus grand nombre de réfugiés au monde », a indiqué Christina Lassen, ambassadrice de l'UE.

Le programme fournira des soins primaires et secondaires aux Libanais et aux réfugiés syriens, a-t-elle rapporté à Al-Mashareq.

C'est l'un des programmes pour le Liban soutenus par l'UE depuis 2014, pour un coût total de 173 millions d'euros (201 millions de dollars), qui ont aidé à répondre aux besoins de santé de base de la population, a précisé Lassen.

« Nous travaillons avec le ministère de la Santé sur la création d'un modèle de santé durable pour l'avenir qui élimine les barrières financières qui empêchent les citoyens d'accéder aux services de santé essentiels », a-t-elle déclaré.

Services intégrés

Le nouveau programme de santé « offre un ensemble de services de santé intégrés pour les mères, les enfants et autres membres de familles par une équipe de médecins spécialisés », a déclaré Eduard Tschan, directeur régional de l'IMC.

Il propose également des sessions de sensibilisation et d'éducation sur la santé, a-t-il précisé à Al-Mashareq.

Grâce au programme, « les patients, y compris les citoyens libanais, les réfugiés syriens et d'autres ressortissants reçoivent des services de santé de qualité dans des centres de santé partout au Liban », a-t-il fait savoir.

Les services de santé sont accessibles pour une somme modique ou symbolique, « un patient ne payant qu'une fois pour un examen médical », a-t-il ajouté.

La somme couvre également les radios, les diagnostics, les tests en laboratoire et certains médicaments approuvés par le ministère, a-t-il expliqué, en plus des vaccins et des soins médicaux et psychologiques.

Un ensemble de services de santé pour les personnes handicapées sera disponible dans peu de temps, a indiqué Tschan.

L'IMC, qui opère au Liban depuis 2006, a commencé à mettre en place ce nouveau programme en janvier dans 50 centres dans tout le Liban, a-t-il rapporté.

Soins complets

Les soins de santé primaires fournis dans les centres de soins de tout le Liban « protègent les patients contre les maladies et empêchent la propagation des maladies infectieuses et non transmissibles grâce aux vaccins, aux traitements initiaux et aux soins primaires », a indiqué le ministre de la Santé publique Ghassan Hasbani.

« Les soins primaires constituent la première ligne de défense pour la santé publique », a-t-il indiqué à Al-Mashareq.

Ces centres et les services qu'ils fournissent font partie intégrante de la stratégie du ministère visant à fournir des soins de santé complets, a-t-il déclaré.

Le nouveau programme de soins primaires et secondaires peut couvrir « toutes les régions libanaises et tous les Libanais, y compris les réfugiés syriens, car il est soutenu par des organisations internationales », a-t-il conclu.

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Je suis un Syrien résidant au Liban. Veuillez fournir une assistance médicale à ma mère et à ma famille, y compris ma femme, mes trois filles et mon fils. L'état de santé de ma mère est mauvais.

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